Valeurs actuelles est un
Magazine hebdomadaire français appartenant au groupe Valmonde.
Le titre a été créé en 1966 par Raymond Bourgine en reprenant le contenu de l'hebdomadaire Finances qui était essentiellement une revue d'information boursière. Il est devenu peu à peu journal d'opinion et magazine généraliste, à tendance libérale-conservatrice.
Positionné à droite sur l'échiquier politique, la critiquant pourtant pour ce que l'on définit par immobilisme, Valeurs actuelles
Ancien membre de la Fédération des étudiants nationalistes dans les années soixante, le journaliste François d'Orcival signe chaque semaine l'éditorial de Valeurs actuelles. Depuis le 15 décembre 2004, il est président du comité éditorial du groupe Valmonde (Valeurs actuelles, Le Spectacle du monde).
Chaque semaine, la lettre de M. de Rastignac présente de façon humoristique l'actualité politique française dans le style d'Honoré de Balzac, les noms des personnalités politiques étant modifiés ; la lettre de M. de Rastignac reprend en fait les noms donnés par Balzac à ses figurants. Nicolas Sarkozy (à qui la rédaction montre ouvertement ses sympathies) y est par exemple Martial Kropoly.
Passé après la mort de Raymond Bourgine, en 1990, sous le contrôle de Marc Ladreit de Lacharrière, le groupe Valmonde est ensuite devenu une filiale à 100 % de la Holding Dassault Communication de Serge Dassault. En janvier 2006, Sud Communication, dont le propriétaire est Pierre Fabre, est devenu actionnaire majoritaire de Valmonde à hauteur de 66,66 % du capital. Les 33,34 % restant détenus par Dassault. Le conseil de surveillance reste présidé par Olivier Dassault, et son directoire par Pierre-Yves Revol.
Le groupe Valmonde est aujourd'hui dirigé par Guillaume Roquette, arrivé en 2006.
Diffusion payée
Titre | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 |
Valeurs actuelles | 93 256 | 90 632 | 88 053 | 77 733 | 80 464 |
Source OJD [#]Comme le montre le tableau précédent, le magazine a subi en 2005 une baisse de sa diffusion, en choisissant de mettre fin à la diffusion gratuite de numéros.
Condamnation
Le 9 janvier 2003, les journaux Valeurs actuelles et
Le Figaro ont été condamnés pour un article jugé diffamatoire sur la catastrophe de l'usine AZF de Toulouse et publié fin 2001. Le journal a notamment été condamné pour avoir mis en cause publiquement un ouvrier intérimaire de l'usine et d'origine tunisienne, et avoir soupçonné une association musulmane de la banlieue de Toulouse. L'article évoquait la possibilité d'un attentat comme origine de la catastrophe.
Voir aussi
Sources
Liens externes
Notes et références