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Villeneuve-d’Ascq est une commune française, située dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais. Ses habitants sont appelés les Villeneuvois.
Selon le dictionnaire étymologique de Dauzat et Rostaing, « Ascq » viendrait du flamand ask signifiant le frêne (asch en 1164). En picard, le village d'Ascq s'appelait Ask.
Typographie
Le nom tel qu'il est écrit sur les documents de l'INSEE comporte un trait d'union, Villeneuve-d'Ascq, comme toutes les communes de France dont le nom comporte plusieurs mots. Pourtant, les habitants de la ville écrivent son nom sans trait d'union, « Villeneuve d'Ascq ». Lors de l'annonce de création de la ville en
1970, les conseillers municipaux annoncent le nom de Villeneuve d'Ascq, sans trait d'union, comme les journaux parus à cette même époque. De plus, il ne figure sur aucun document officiel local, pas même sur les panneaux à l'entrée de la ville, ni sur son drapeau.
Géographie
Située entre
Lille et
Roubaix, au carrefour des principales voies autoroutières vers
Paris,
Gand,
Anvers,
Bruxelles, Villeneuve-d'Ascq est une des principales villes de la
Communauté urbaine Lille Métropole. La ville appelée la
Technopole verte a pour logo depuis mars 1988 une sphère bleue pour l'aspect technologique de la ville et une feuille verte pour le respect de l'environnement.
La ville compte environ 1 000 hectares d'espaces verts, de lacs, forêts et terres agricoles.
Villeneuve-d'Ascq est bordée par la Marque au nord et à l'est et par le canal de Roubaix à Flers-Breucq. Elle compte plusieurs lacs artificiels, le lac du Héron étant le plus grand. Les autres lacs connus sont le lac de Canteleu, le lac de Quicampoix, le lac Saint-Jean, le lac des Espagnols et le lac du Château. Un vaste parc, appelé le "Parc urbain" ou "Parc du Héron" s'étend en largeur sur une bonne partie de la ville, au centre de la commune.
La ville repose sur un sol marécageux au nord et à l'est, sur des pentes crayeuses du Mélantois à Ascq au sud, et sur un sol sablonneux, les sables du Baroeul. Cependant, la dernière période glacière a déposé partout une fine couche de limon, et il faudrait creuser pour trouver la Craie ou le Sable.
Blason
- Tiercé en fasce, au premier d'or à la fasce d'azur et au sautoir de gueules brochant sur le tout, au deuxième de gueules au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires, au troisième de sinople à la bande échiquetée d'argent et de gueules de deux tires.
Histoire de la ville
Villeneuve-d'Ascq a son histoire liée par l'aventure commune des trois villages d'
Annappes,
Ascq et
Flers dont elle est issue. Quelle que soit l'époque, quelques constantes marquent l'histoire de ces villages : une vie rurale, en proie à des épidémies, à la
Famine et à la
Guerre.
Racines
Le premier passage connu de l'homme sur la commune de Villeneuve-d'Ascq est dû à un fragment de hache polie en silex, trouvé dans les années 1980 dans le parc de l'école Saint-Adrien à
Annappes. Elle est estimée à environ -2000 ans. On a trouvé d'autres haches de ce genre dans la région de
Lille, notamment dans les alluvions de la
Deûle. Selon les historiens, ces haches sont attribuées à des populations déjà adonnées à l'élevage et l'agriculture mais employant un outillage de pierre taillée. Cependant, il n'y a aucune preuve que l'homme se soit sédentarisé à cet endroit ; en effet les
archéologues n'ont retrouvé des traces d'occupation humaine qu'à la fin de l'indépendance
gauloise.
Antiquité
Étant donné que beaucoup de signes de présence gauloise ont été observés dans les villes voisines, notamment à
Mons-en-Baroeul et à
Lezennes, il est probable que les champs de ces Gaulois débordaient sur l'actuel territoire de Villeneuve-d'Ascq. Les archéologues ont mls au jour des habitats celtes dans le quartier des Près. On a trouvé des balles de fronde au Centre Marc-Sautelet à Annappes, mais il est probable que cet endroit n'était pas un lieu de résidence, mais simplement un de ces replis dans la
Forêt (décrits par
Jules César) où se réfugiaient les Gaulois de la région à l'approche des légions
romaines.
Les plus vieilles constructions connues à Villeneuve-d'Ascq apparaissent sous l'administration romaine. Ce sont principalement des fermes, dont certaines assez vastes, que l'on connait grâce à la fouille de l'une d'elle située dans l'actuel quartier du Château, à Flers. Édifiée au IIe siècle, reconstruite au IIIe et ruinée définitivement au IVe siècle, la "villa de Flers" - le nom de villa vient d'un habitat romain qui regroupe la maison du maître et une exploitation agricole - couvrait une surface de 350 mètres carrés environ, sans les dépendances. Pour sa construction on avait employé du grès, des pierres et des tuiles de fabrication locale. Elle possédait une installation de chauffage par le sol, on y utilisait des meules en pierre, des poteries de fabrication locales, et d'autres céramiques amenées par le commerce de la région de Bavay et même de la céramique "sigillée" du Massif central. Dans le cimetière proche, les restes des défunts étaient enterrés dans des urnes après incinération. Les champs situés en contre-bas témoignent d'un effort d'aménagement considérable (épandage de craie, drainage par un réseau de fossés, apport de sable...). À cette époque, la région semble être à la pointe du savoir-faire gallo-romain.
Les installations gallo-romaines disparaissent au IVe siècle et laissent alors place aux roseaux, alors que sur les limons du Mélantois - où se situera le village d'Ascq - les cultures se développent.
Début du Moyen Âge
Annappes et ses environs sont au haut Moyen Âge le site d'un domaine royal mérovingien (des tiers de sous d'or y ont été frappés au début du VIIe siècle), et comme l'indique un texte qui nomme "Asnapio" sous le règne de
Charlemagne . Ce dernier d'ailleurs y passera pour aller inaugurer l'
Abbatiale de Saint Riquier à Pâques de l'an
800.
En 836, l'empereur Louis le Pieux donne le domaine royal à sa fille Gisèle, épouse d'Evrard de Frioul. Ce couple noble fondera l'abbaye de Cysoing. Le marquis Bérenger Ier, un de leur fils, héritera d'Annappes; il sera par la suite roi des Lombards, puis empereur des Romains.
C'est l'époque de l'invasion du continent par les Vikings. En 881, les Normands pillent de leur camp de Courtrai le domaine d'Annappes, et aucun texte ne le mentionne plus.
Dans le Comté de Flandre
Au Xe siècle, le
comte de Flandre, installé à
Lille, accapare le territoire d'Annappes. Tous les villageois sont désormais soumis au comte qui installera un maire, officier comtal, pour gérer le domaine d'Annappes . En
1066, Baudouin V de Flandre donne, par la charte de dotation Saint-Pierre de Lille, une ferme à Flers et les deux tiers des revenus de l'église d'Annappes - cependant, on ne sait pas s'il y a un lien entre cette église et l'actuelle église d'Annappes. Le comte donne les terres de son domaine à ses vassaux. Ainsi vers
1090, le
Seigneur du Breucq élève une motte (signe de puissance), un château et une basse-cour qui devint la cense du Breucq. Cette seigneurie était importante et occupait la
Forêt du Baroeul depuis les abords de Lille jusqu'à Croix. À cette époque, les marais séparaient et protégeaient les villages.
Au XIe siècle, les travaux ruraux se répartissent entre l'élevage dans les Marais, le bois dans le Baroeul et la culture du Blé dans les campagnes du Mélantois. À partir du XIIIe siècle, la zone actuelle des quartiers d'Ascq et de Cité Scientifique possède des terres très fertiles, qui eurent un très bon rendement jusqu'au XXe siècle, et étaient considérées comme parmi les plus fertiles du comté.
Le comte dote les établissements religieux de certaines de ses terres. C'est ainsi que l'Abbaye cistercienne de Loos cultive aux Quatre Cantons au XIIe siècle du grain entreposé ensuite à Tressin. De même, l'hôpital Saint-Sauveur possède une grande ferme à blé à Annappes au XIIIe siècle.
La région commence à compter une population de plus en plus importante, et les habitations commencent à empiéter sur les marais de Flers. C'est à cette époque que des bourgeois lillois récupèrent la mairie comtale d'Annappes et que le conseil municipal se charge de définir des réglements communs aux trois villages d'Annappes, Ascq et Flers.
Bien que le territoire soit riche, la population paysanne vit de manière très précaire, et doit subir plusieurs famines au XIVe et au XVe siècle, notamment durant l'année 1316 suite à de mauvaises récoltes l'année d'avant. Un autre malheur s'abat sur la région, la guerre. De 1297 à 1304, les troupes des français de Philippe IV de France et celles des flamands ravagent les cultures et brûlent les villages. En 1340, au début de la Guerre de Cent Ans les villages sont occupés militairement. En 1349, c'est la Peste noire qui s'abat sur la région. À cette époque, la population des trois villages a diminué considérablement.
Au XVe siècle, l'économie des villages se redresse doucement, malgré les pestes périodiques, les mauvaises récoltes et la présence presque constante de militaires. Le blé n'étant plus rentable, l'économie des villages change. On se met à cultiver la guède pour colorer les tissus en bleu, le lin et le chanvre, et l'élevage de moutons s'intensifie. Des tisserands de drap de laine travaillent à Flers et Ascq. Après avoir été brûlées par les troupes de Louis XI, les églises sont reconstruites; les parties les plus anciennes des églises d'Annappes et Flers remontent à cette époque.
Époque bourguignonne
Le Comté de Flandre est rattaché au Duché de Bourgogne par le mariage en 1369 de Marguerite de Male, comtesse de Flandre, et de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne.
La population recommence à croître très rapidement. En 1449, des enquêtes fiscales comptent 134 habitants à Flers, 99 à Ascq et 78 à Annappes. Après les affrontements entre Charles le Téméraire de Bourgogne et Louis XI de France, la population est en 1498 de 510 habitants à Flers, 600 à Ascq, 410 à Annappes. En 1505, 640 à Flers, 650 à Ascq et 500 à Annappes. Le bétail devint aussi très nombreux. Cependant, une proportion entre 30% et 50% de la population, parfois plus, est très pauvre et ne peut pas payer d'impôts, alors que se multiplient les seigneurs qui ont des droits tant sur les hommes que sur les choses.
En 1477, à la mort du dernier duc de Bourgogne Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne épouse le Habsbourg Maximilien d'Autriche, qui prend ainsi le titre de comte des Flandres. À la fin du règne de l'empereur romain germanique Charles V, les Flandres espagnoles échoient à son fils aîné. Les villages passent donc sous la tutelle de Philippe II d'Espagne, roi d'Espagne. Ils resteront sous autorité espagnole jusqu'au règne de Philippe IV d'Espagne.
La région est encore touchée par les maladies, comme une peste en 1534 et la typhoïde dans les marais. Des maladies s'abattent aussi sur le bétail.
Vers 1640, Forest-sur-Marque est détachée d'Ascq, et devient une commune à part entière.
Débuts en France
En 1667, Louis XIV fait le siège de Lille, et la prend. Annappes, Ascq et Flers deviennent alors des villages français en 1668 par le Traité d'Aix-la-Chapelle.
Les villages subissent constamment les maux de la guerre: logements des troupes, réquisition en tous genre, ravages et exaction des soldats. De 1708 à 1713 la région est occupée par les Anglo-Hollandais de Marlborough, qui reviendront en 1744.
En 1737, le curé d'Annappes soutient un long procès pour obtenir la prise en charge d'un vicaire par le chapitre Saint Pierre. Grâce à lui, on sait que le canton de Marchenelles, d'Hempempont et du Recueil était appelé "la petite Hollande" car les habitants fréquentaient très rarement les églises.
Le roi permet en 1774 le partage des marais entre les trois villages et leurs voisins, et ceux-ci seront asséchés en 1781. À cette même époque, l'alphabétisation progresse. Entre 1737 et 1789, 38% des hommes et 22% des femmes savent signer leur acte de mariage à Ascq, respectivement 50% et 32% à Annappes. La vie culturelle se développe aussi, avec des ducasses deux fois par an dans chaque village, qui sont de grandes fêtes populaires. On y fête aussi la Saint Jean, la Saint Martin et la Saint Eloi. À Annappes et à Flers sont organisés des concours de tir à l'arc très prisés, où on couronne celui qui abat le Geai. On note aussi l'apparition des cabarets, ou viennent se détendre villageois et villageoise; le plus connu est l'auberge de Maison-Celle à Ascq. Il y en a huit à Flers, dont un nommé Babylone.
Révolution française et guerres napoléoniennes
Comme à Lille, il n'y a pas de révolution populaire chez les paysans en
1789; de plus les événements
Parisiens leur arrivent avec plusieurs jours de retard, et ils sont occupés par la répartition de leur marais communaux. En janvier
1790, ils élisent leurs maires, Jean-Baptiste Bonte à Flers, Charles Renard à Ascq, Jean-Baptiste Béguin à Annappes. Leur élection permet l'abolition de bon nombres des privilèges des seigneurs locaux. La révolution aura donc été douce et sans aucune violence.
En avril 1792, lors de la guerre contre l'Autriche, des régiments se regroupent dans la région, pour être dirigés vers la frontière des Pays Bas autrichiens. Mais à la première canonnade à Baisieux, ils battent en retraite vers Lille, où la foule massacre le général Dillon. Les Autrichiens dirigés par le duc de Saxe Teschen, après avoir pris Roubaix, Tourcoing et Lannoy, vont mettre le siège devant Lille. Cependant, ils lèvent le siège le 8 octobre face à l'impossibilité de s'emparer de la ville qui "a bien mérité de la Patrie". La rivière de la Marque, à l'est de Flers, Annappes et Ascq sera dès lors la limite disputée entre les troupes républicaines et les troupes coalisées. Au début de 1794, le général Pichegru reprend l'offensive, assure la victoire de Tourcoing le 18 juin , et repousse l'ennemi jusque dans l'actuelle Belgique.
Sous la Terreur, les biens des émigrés sont confisqués. De même, l'argenterie et les objets de cultes des trois églises sont inventoriés, envoyés à Lille et récupérés par l'État. Les trois églises seront même vendues le 29 septembre 1798 aux enchères, mais non démolies. Après le Concordat, elles seront reprises par les religieux.
À partir de 1800, les maires sont nommés par le Préfet. Les premiers seront L. J. Cardon pour Flers, Ch. L. Desquiens pour Ascq et P. J. Mahieu pour Annappes. En 1809, suite au Blocus continental du Royaume-Uni par Napoléon Ier, on commence à cultiver la betterave à sucre.
Les guerres de l'Empire sont gourmandes en individus, et les hommes des villages sont très nombreux à se mutiler ou à se cacher dans les carrière de Lezennes. En 1814, à la suite de la campagne de France, la frontière Nord est menacée. On enlève les ponts sur la Marque pour tenter de retarder l'invasion. Le général Maison, fuyant devant les Russes, fait camper ses soldats aux abords d'Ascq qui pendant douze jours pillent et volent pour se nourrir. Fin mars 1814, l'ennemi est là, mais la capitulation de Paris met fin aux hostilités. Des escadrons français reviennent se loger à Ascq lors des Cent-Jours.
XIXe siècle
Contrairement à d'autres endroits du département du
Nord, les trois bourgs gardent une vie communautaire autonome comme lors des les siècles précédents. Leur activité reste essentiellement artisanale et agricole. Ainsi, on dénombre environ 150 fermes à Ascq en
1850. De grands propriétaires restent au pouvoir, comme à Annappes où domine le baron d'Empire Brigode Kemlandt, député du
Nord 19 ans entre
1805 et
1837 et maire de la commune de
1814 à
1848, et ses amis De Clercy et De Montalembert. La politique de l'époque a très peu d'influence sur la population, qui s'adapte immédiatement à la royauté, la république et l'empire. Encore à cette époque, les villages souffrent des épidémies (
Choléra à Flers-Bourg en
1849) et de conditions de travail difficiles (repos dominical pas respecté, travail des enfants etc.).
Au milieu du XIXe siècle, la progression de l'industrie fait se développer considérablement Lille et surtout Roubaix. Le Chemin de fer désenclave Ascq en le rattachant à Lille en 1865 et en 1885 à Roubaix par la ligne charbonnière. Cette dernière ligne de Somain à Halluin a désormais disparu, mais un reste de pont est encore visible dans la campagne aux abords d'Ascq. De même, les premiers tramways à chevaux atteignent Flers en 1880, mais son hameau du Breucq dépend de la gare de Croix et s'incorpore aux cités satellites roubaisiennes. Ces nouveaux moyens de transport développent à Ascq et à Flers l'industrie liée au Textile, à la Métallurgie et à l'alimentaire. L'Agriculture se modernise aussi: en 1896, Ascq voit arriver sa première Moissonneuse-lieuse Samuelson. Seule Annappes ne bénéficie pas de cette évolution. De nombreuses fêtes locales rythment la vie monotone des paysans et des ouvriers.
Les trois bourgs restés très ruraux semblent à avoir du mal à accepter le progrès, ainsi en 1889 Flers préconise que "la vapeur soit totalement abolie" pour les tramways et que l'on revienne à la traction par des chevaux; de même à Annappes on conseille aux automobilistes en 1903 de prendre exemple sur les chevaux. À cette même époque, les villageois sont assez méfiants vis à vis des lillois dont la ville n'arrête pas de s'étendre, et se rattache finalement à Roubaix et Tourcoing par la construction du Grand Boulevard. Cependant, les villageois commencent à accepter de faire partie de la métropole lilloise, et encore plus de transports les relient aux villes et villages voisins. Une ligne tramway aujourd'hui disparue, appelée "petit mongy", relie les sites champêtres de Flers-Bourg, Hem et de Lannoy au début du XXe siècle.
XXe siècle
La France entre dans la Première Guerre mondiale, où beaucoup de villageois moururent. À partir d'octobre 1914, les allemands occupent la région, jusqu'à la libération par les anglais et les portugais en octobre 1918.
Avec la montée en puissance de la métropole lilloise, de plus en plus de gens commencent à habiter en périphéries, et la population des villages augmente considérablement. En 1914, Flers compte 5000 habitants, et 7000 en 1939. Ascq et Annappes ont environ 4000 habitants à la même époque. Les villages évoluent différemment: Flers-Bourg reste un village rural, Flers-Breucq une zone industrielle, Annappes un zone vilageoise avec une majorité d'ouvriers, les industriels roubaisiens commencent à occuper les châteaux du Sart et du Recueil, tandis qu'Ascq possède une gamme socio-professionnelle des plus variées.
La région subit de plein fouet la Seconde Guerre mondiale, dont le fait le plus marquant est le Massacre d'Ascq, le 1er avril 1944 où des nazis de la 12ème division SS "Hitlerjugend" massacrent 86 hommes. Pendant cette période, Annappes, Ascq et Flers dépendent du commandement allemand de Bruxelles, même si les lois du gouvernement de Vichy s'y appliquent. L'occupation allemande durera de mai 1940 à septembre 1944, et la zone sera encore une fois libérée par les anglais, le 3 septembre 1944.
Création de la ville nouvelle
En
1967, la communauté urbaine de Lille est créée et regroupe 89 communes dont Annappes, Ascq et Flers. Cette même année est signé l'acte de naissance de la "Ville-Est". Les élus locaux de l'époque n'accueillent pas la nouvelle avec un grand enthousiasme. Le site de la ville nouvelle est choisi en fonction de nombreuses opérations d'urbanisme dans cette zone, comme l'ensemble résidentiel de Brigode sur les anciennes propriétés du Comte de Montalembert, et l'ouverture de la cité scientifique en 1964.
Le 5 octobre 1967, 272 propriétaires apprennent qu'ils vont être expropriés de leur maison pour permettre la création de la ville nouvelle. Une vive réaction se produit dans l'opinion publique. Des associations de défense puis une fédération de ces associations se créent. Un contre-projet est présenté et, sous la pression de l'opinion publique, le nombre d'expropriations est ramené à 92. Devant le tribunal administratif, les expropriés obtiennent en août 1969 l'annulation de l'arrêté de déclaration d'utilité publique (DUP). Mais le 28 mai 1971, le Conseil d'État annule ce jugement et rétablit l'expropriation. Il faut dire que tout avait été préparé en secret et la population n'avait pas eu le temps d'organiser une quelconque opposition.
Le 11 avril 1969, l'Établissement public d'aménagement de Lille-Est (EPALE) est chargé des études et de l'aménagement de la ville nouvelle. Le 4 février 1970, lors d'une conférence de presse, les mairies d'Annappes, d'Ascq et de Flers annoncent que leurs communes vont fusionner pour donner "Villeneuve-en-Flandre". Le 20 février, les conseils municipaux acceptent mais retiennent le nom de "Villeneuve d'Ascq" - sans trait d'union - en mémoire du Massacre d'Ascq. La ratification a lieu 5 jours plus tard. Le 25 février 1970, le décret de création de la commune de Villeneuve-d'Ascq est publié (26 178 habitants selon le recensement de 1968). Un nouveau conseil municipal est constitué en puisant dans ceux des trois communes, et Jean Desmarets, ancien maire de Flers, devient maire de la nouvelle commune.
Les débuts de Villeneuve-d'Ascq
En novembre
1972, les premiers habitants arrivent dans la ville nouvelle. La ville se créée tant bien que mal, et une activité associative importante commence à façonner une identité villeneuvoise. Cette dernière sera renforcée par le refus massif de rattacher Villeneuve-d'Ascq à Lille, à deux reprises en février 1972 et en juillet
1976.
La commune commence à se développer. Les essais du premier métro automatique au monde, le VAL (Villeneuve-d'Ascq-Lille à l'origine, puis Véhicule Automatique Léger pour le commercialiser dans d'autres agglomérations), débutent en 1973. En 1974, l'Université Charles-de-Gaulle Lille 3 est inaugurée dans le quartier du Pont de Bois.
En 1975, le conseil municipal éclate suite à des querelles internes mais surtout parce que le pouvoir sur la municipalité est réellement détenu par l'EPALE, composé d'élus désignés par la Communauté Urbaine où un seul Villeneuvois est présent. Après le départ de nombreux conseillers, des élections partielles sont organisées en février 1976. Au Conseil municipal entrent alors 12 conseillers d'opposition : 6 socialistes, 5 communistes et 1 radical de gauche. 1976 est aussi la date d'inauguration du Stadium Nord et du théâtre de la Rose-des-Vents.
En mars 1977, lors des premières élection municipales complètes, la liste "Union pour la gauche" l'emporte et le socialiste Gérard Caudron est élu maire. À partir de janvier 1978, la commune reprend le contrôle de l'aménagement de son territoire. À partir de février 1978, les habitants participent à la construction de leur ville grâce à la mise en place de procédures de chartes d'aménagement concerté de quartier.
Histoire récente
Le 31 décembre 1983, l'EPALE est dissoute et la ville a alors atteint 60 000 habitants. On inaugure le Musée d'art moderne.
En 1986, c'est la création de Villeneuve-d'Ascq Technopole (VAT) à l'initiative de la municipalité et en partenariat avec l'Université des sciences et technologies de Lille, la Chambre de commerce et de l'industrie de Lille-Roubaix-Tourcoing et la délégation régionale à la Recherche et à la Technologie. L'objectif est de promouvoir les transferts de technologie et la création d'emplois dans les secteurs de pointe. En 1996, l'association VAT deviendra l'association Lille-Métropole Technopole. VAT prend ainsi place dans un ensemble régional plus vaste, composé de plusieurs réseaux (Nord-Pas-de-Calais-Technologie et Nord-Pas-de-Calais Technopole) en fédérant les pôles technologiques de la métropole. En mars 1988, la ville appelée la "Technopole verte" prend pour logo une sphère bleue pour l'aspect technologique de la ville, et une feuille verte pour le respect de l'environnement.
En mars 1989, l'équipe municipale (au premier tour) menée par Gérard Caudron est réélue. Elle sera de nouveau réélue en juin 1995 au premier tour (plus de 66 % des suffrages). Jean-Michel Stievenard, ex-premier adjoint de Gérard Caudron, est élu à la succession de celui-ci en mars 2001 au premier tour (58,5% des suffrages).
Depuis la ville a lancé un important programme de construction de logements sur deux sites : la "Haute - Borne", limitrophe d'un parc d'activités scientifique et "le Recueil". Les premiers logements seront occupés au premier semestre 2006, l'ensemble (logements individuels et collectifs, sociaux ou en accession à la propriété) sera achevé en fin 2007. La ville de Villeneuve-d'Ascq a aussi engagé une politique dite de "renouvellement urbain", en particulier dans les quartiers d'habitat social dominant. Ainsi le quartier du "Pont de Bois", qui compte plus de 95 % de logements collectifs sociaux dans des bâtiments construits dans les années 1970 par l'architecte "Josic", a-t-il été inscrit au nombre des quartiers redevables de la politique de l'Agence nationale de renouvellement urbain (ANRU) Un programme de rénovations lourdes devrait-être établi dans les mois qui viennent. Ce projet est en cours de discussion avec la population lors de réunions publiques dans le quartier. (source : Compte-rendu du Conseil municipal, sur : villeneuvedascq.fr)
Récemment un site du quartier "Hôtel-de-Ville", proche des quartiers "Triolo" et "Cité scientifique" a été choisi pour y construire le futur "grand stade" de la Métropole.
En mars 2008, Gérard Caudron devient à nouveau maire de Villeneuve d'Ascq. Il est élu au deuxième tour avec 58,83% des suffrages exprimés.
Administration
Politiquement, Villeneuve-d'Ascq est un bastion de la gauche ; l'alliance conduite par le Parti socialiste réalise des scores exceptionnels.
Quartiers
La ville qui possède une superficie très importante, possède de nombreux quartiers.
- Les quartiers :
- Annappes (correspondant à l'ancien village Annappes)
- Ascq (correspondant à l'ancien village Ascq)
- Brigode
- Château
- Cité scientifique
- Cousinerie
- Croix de Wallers
- Flers Bourg (correspondant à l'ancien village Flers)
- Flers Breucq
- Flers Neuf (correspondant à l'ancien village Flers)
- Haute Borne
- Hempempont
- Hôtel de Ville
- Pont de Bois
- Poste
- Prés
- Recueil
- Résidence
- Sart-Babylone
- Triolo
Flers Neuf et Flers Bourg ont tendance à être assimilés en un seul quartier portant le simple nom de Flers.
- Ces quartiers sont regroupés en 7 conseils de quartiers depuis octobre 2002 :
- Flers Breucq, Sart-Babylone, Recueil
- Cousinerie, Hempempont
- Flers Bourg, Prés, Château
- Hôtel de Ville, Pont de Bois
- Ascq, Cité Scientifique, Haute Borne
- Résidence, Triolo
- Poste, Annappes, Brigode
Démographie
Évolution démographique(Source : INSEE)1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 |
---|
13 867 | 15 068 | 19 231 | 26 178 | 36 769 | 59 527 | 65 320 | 65 042 | 61 700 |
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
- Villeneuve-d'Ascq compte plus de 62 000 habitants et attire 50 000 étudiants.
- La moyenne d'âge de la population est de 29 ans.
Patrimoine et culture
Architecture civile
Architecture religieuse
- Église Saint-Sébastien d'Annappes
- Église Saint-Pierre d'Ascq
- Église Notre-Dame de la Cousinerie, quartier de la Cousinerie
- Église Saint-Pierre de Flers
- Église du Sacré-Coeur du Sart
Musée
Célèbres résidents
- Évrard de Frioul (?-866), marquis de Frioul.
- Gisèle (?-874), fille de Louis le Pieux.
- Bérenger Ier de Frioul (?-924), marquis de Frioul, roi des Lombards, empereur des Romains.
- Alard Le Preud'homme, bourgeois lillois du XIIIe siècle.
- Jean de Roblès (?-1621), baron, gouverneur de Lille au XVIe siècle.
- Famille De Lannoy, détenteurs du château de Preud'homme et de Roblès au XVIIIe siècle.
- Anne Gadenne, sorcière présumée au XVIIe siècle.
- Jean-Baptiste Béghin, maire d'Annappes en 1790.
- A. Boussemart, maire d'Annappes vers 1791.
- Madame de Brigode, propriétaire fin XVIIIe siècle.
- P. J. Mahieu, maire d'Annappes nommé par le préfet en 1800.
- Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt (1775-1854) baron d'Empire, grand propriétaire, député du Nord, maire d'Annappes.
- Famille De Montalembert, comtes et comtesses, grands propriétaires.
- Comte de Montalembert, comte, maire d'Annappes de 1881 à 1919.
- Famille De Clercy, comtes et comtesses, grands propriétaires.
- Wuaflart de la Croix, chevalier brigand de la Guerre de Cent Ans.
- Seigneur de Roques, seigneur d'Ascq au XVIe siècle.
- Jacobs d'Hailly, gentilhomme lillois, seigneur d'Ascq, XVI/XVIIe siècle.
- Famille Déliot, bourgeois lillois possèdant le fief de la Motte à Ascq vers le XVIe siècle.
- Famille Le Vasseur, bourgeois lillois possèdant le fief de la Motte à Ascq après les Déliot.
- Charles Renard, maire d'Ascq en 1790.
- Charles Louis Desquiens, maire d'Ascq nommé par le préfet en 1800.
- Georges Louis Archange Delebart, maire d'Ascq au moins de 1941 à 1944.
- Gaston Baratte, créateur de l'US Ascq, résistant, dirigeant d'un tissage, fusillé d'Ascq en 1944.
- Seigneur du Breucq, vassal du comte de Flandre au XIe siècle.
- Gilbert de Bourghelles, châtelain de Lille, seigneur de Quiquempois, remplaçant en Flandre de Baudouin IX de Flandre au XIIIe siècle.
- Colard de Rely, bourgeois, membre de la Chambre des Comptes de Lille, Seigneur des Près au XVe siècle.
- Les Noyelle, seigneurs de Flers au XVIe siècle.
- Les Kessel, seigneurs de Flers au XVIIe siècle.
- Les Baudequin Sainghin, seigneurs de Flers au XVIIIe siècle.
- Les Diesbach, seigneurs de Flers jusque 1789, bibliographie: S.Calonne. Ladislas, comte de Diesbach de Belleroche (1747-1822) fut le dernier seigneur de Flers. Ses descendants conservèrent le château de Flers jusqu'en 1927.
- Jean-Baptiste Bonte, maire de Flers en 1790.
- L. J. Cardon, maire de Flers nommé par le préfet en 1800.
- Jean Desmarets, dernier maire de Flers, désigné premier maire de Villeneuve-d'Ascq.
à Villeneuve-d'Ascq
- Gérard Caudron (1945-), maire de 1977 à 2001, puis maire à nouveau depuis 2008, député européen de 1989 à 2004.
- Jean-Michel Stievenard (1945-), adjoint au maire de 1977 à 2001, maire de 2001 à 2008.
Curiosités
La ville garde de son passé de nombreux vestiges, sites et équipements.
- Un théâtre : la Rose-des-Vents, scène nationale
- Des salles de spectacle, comme la ferme Dupire ou l'espace Concorde.
- Des musées et sites historiques : musée d'art moderne, musée du Terroir (ferme Delporte), Mémorial Ascq 1944 (Massacre d'Ascq), musée des Moulins (moulins des Olieux, moulin à farine), château de Flers (XVIIe siècle), villa Gabrielle, le parc archéologique Asnapio, château Claeys.
- Le forum des sciences François-Mitterrand.
- Une médiathèque municipale et des bibliothèques associatives.
- La ferme du Héron, centre de découverte de la nature et des animaux.
- Deux cinémas d'art et essai, le Méliès et le Kino-Ciné.
- Deux piscines municipales, celle de Triolo et celle de Babylone.
- Parc archéologique.
le parc de reconstitution archéologique s'étend sur 6 ha dans la zone du Parc du Héron. Il retrace l'évolution de l'habitat dans le Nord de la France, du Néolithique à la fin du Moyen-Âge
- Brasserie artisanale «Moulin d'Ascq»
Géants de Villeneuve d'Ascq
Comme beaucoup de villes du
Nord, Villeneuve d'Ascq possède des
géants.
- Bergotrie et Couvibois (1977)
- Sire Gilbert de Quicampoix (1980)
- Epona (Lille 2004) qui s'est mariée le 3 juin 2006 avec Guillem le contrebandier, le géant de Willems.
- Anatole (Lille 2004)
- L'affreux Freluquet (Lille 2004)
- Lystéria (Lille 2004)
On trouvait également à Flers Le Guernouillard (1900-1978) et à Annappes Les Trois Mouffetards.
Technopole
Villeneuve-d'Ascq est le premier pôle universitaire de l'
Eurorégion Lille-
Flandres.
Elle abrite de nombreuses installations universitaires et scientifiques:
- Deux universités :
- Université des Sciences et Technologies de Lille (Université de Lille I (USTL)). L'USTL est la première université en région par le volume de sa formation scientifique et la première université française par le volume de sa formation continue. Elle développe une politique ambitieuse de relations internationales pour ses 20000 étudiants : 250 universités à travers le monde sont aujourd'hui partenaires de l'USTL;
- Université des Sciences Humaines, Lettres et Arts (Université Charles-de-Gaulle Lille III), qui comprend 21000 étudiants;
- Un institut universitaire de technologie (IUT A).
- Une école d'architecture
- Cinq écoles d'ingénieurs :
- l'École centrale de Lille (Centrale Lille, EC-Lille),
- l'École nationale supérieure de chimie de Lille (ENSCL),
- Polytech'Lille qui est née en 2002 de la fusion de l'Ecole Universitaire d'Ingénieurs de Lille (Eudil), de l'Institut Agricole et Alimentaire de Lille (IAAL), et de l'Ingénieur d'exploitation des systèmes de production (IESP),
- Télécom Lille I (anciennement ENIC),
- l'École supérieure des techniques industrielles et des textiles (ESTIT).
- Le parc scientifique européen de la Haute-Borne, de 150 ha, à proximité immédiate de l'USTL.
- 200 laboratoires publics et privés dont 31 associés au CNRS.
- Des instituts de recherche à vocation européenne et internationale tels que l'IEMN (Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie), l'INRIA Lille (Institut national de recherche en informatique et en automatique), l'INRETS Lille (Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité), l'ESTAS (Évaluation des systèmes de transports autorisés et de leur sécurité), le LEOST (Laboratoire électronique, ondes et signaux pour les transports), le TRACES (Socio-économie des transports et de l'aménagement), l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), le Laboratoire vétérinaire départemental, l'IRIS (Institut de recherche de l'industrie sucrière), l'ITF-Nord (Institut textile de France).
En tout, 2300 chercheurs travaillent à Villeneuve-d'Ascq.
Enseignement
Outre les deux universités, Villeneuve-d'Ascq compte de nombreux établissements d'enseignement :
Établissements publics
Lycées :
- Lycée Raymond Queneau (Pont de Bois)
Lycées professionnels :
- Lycée Dinah Derycke (rue Jules Guesde)
Collèges :
- Collège Camille Claudel (Cousinerie)
- Collège du Triolo (Triolo)
- Collège Léon Blum (Pont de Bois)
- Collège Molière (Babylone)
- Collège Rimbaud (Ascq)
Écoles élémentaires :
- École Anatole France (Flers-bourg)
- École Bossuet (Pont de bois)
- École Calmette (Cousinerie)
- École Camus (Cousinerie)
- École Corneille (Poste)
- École Chateaubriand (Château)
- École Chopin (Château)
- École Cézanne (Cousinerie)
- École Claude Bernard (Pont de bois)
- École élémentaire Jean Jaurès (Flers-breucq)
- École La Fontaine (Flers-breucq)
- École Louise de Bettignies (Annappes)
- École Mermoz (Résidence)
- École Paul-Fort (Flers-bourg)
- École Picasso (Prés)
- École Pierre et Marie Curie (Ascq)
- École Prévert (Prés)
- École Rameau (Résidence)
- École René Clair (Cousinerie)
- École Saint Exupéry (Poste)
- École Taine (Triolo)
- École Toulouse-Lautrec (Triolo nord)
- École Verhaeren (Hôtel de ville)
- École Verlaine (Hôtel de ville)
Écoles maternelles :
- École Augustin-Thierry (Triolo)
- École Anatole France (Flers-bourg)
- École Bossuet (Pont de bois)
- École Calmette (Cousinerie)
- École Camus (Cousinerie)
- École Cézanne (Cousinerie)
- École Chateaubriand (Château)
- École Chopin (Château)
- École Cl. Bernard (Pont de bois)
- École Corneille (Annappes)
- École Jean-Jaurès (Flers-breucq)
- École Jules Verne (Hôtel de ville)
- École La Fontaine (Flers-breucq)
- École Léonard de Vinci (Moulin d'Ascq)
- École Louise de Bettignies (Annappes)
- École Mermoz (Résidence)
- École Paul-Fort (Flers-bourg)
- École Picasso (Prés)
- École Pierre et Marie Curie (Ascq)
- École Prévert (Prés)
- École René Clair (Cousinerie)
- École Rameau (Résidence)
- École Saint Exupéry (Annappes)
- École Taine (Triolo)
- École Toulouse-Lautrec (Triolo)
- École Van Der Meersch (Hôtel de ville)
- École Verlaine (Hôtel de ville)
Établissements catholiques privés
Lycées :
- Lycée Saint Adrien (Annappes)
Collèges :
- Collège Saint Adrien (Annappes)
Écoles élémentaires :
- École Notre Dame (Annapes)
- École Saint Adrien (Annapes)
- École Saint Pierre d'Ascq (Ascq)
Écoles maternelles :
- École Notre Dame (Annappes)
- École Saint Pierre d'Ascq (Ascq)
Autres établissements privés
- Collège privé communautaire (Sart)
Vie associative
La ville en raison de sa forte population étudiante et de son importante population jeune a une activité associative très importante. On y trouve de nombreuses associations connues au niveau national comme par exemple :
Jumelage
Tournai (
Belgique)
Stirling (Écosse)
Haïdari (Grèce)
Leverkusen (Allemagne)
Raciborz (Pologne)
La Possession (La Réunion)
Gatineau (Québec) (Canada)
Ouidah (Bénin)
Iassy (Roumanie)
Sport
Villeneuve-d'Ascq a été élue « ville la plus sportive de France » en
1996 et ville la plus
handisportive en 1999. Ce n'est pas un hasard puisque la ville investit énormément dans le sport :
- 21 700 licenciés dans les clubs sportifs (soit un habitant sur trois).
- 10,14 % du budget municipal consacrés au sport.
- 158 associations sportives.
- 58 disciplines sportive pratiquées.
- 10,99 hectares de terrains de Football et de Rugby soient 16 terrains de football et 2 terrains de rugby
- 5 010 m² d'installations d'Athlétisme.
- 1,2 hectare d'aires de jeux dans les 19 salles de sport,
- 1,32 hectare de plateaux d'évolution.
- 27 salles de sport dont 2 920 m² dans les 7 salles des Esum et 1 400 m² dans le complexe du Palacium.
- 2 piscines
- 1 base de voile
- 2 stands de tir
- 1 jardin d'arc
- 2 golfs
- 12 courts de tennis
- 2 dojos
- 1 mur d'escalade
- 1 bourloir
- 1 boulodrome
On y trouve également le Stadium Nord, qui compte 21 650 places, et qui accueille le meeting international d'athlétisme depuis 1988. De plus, c'est là qu'on lieu les matchs à « domicile » de Football de l'Entente Sportive de Wasquehal (Ligue 2) depuis la saison 1997-1998 et du LOSC Lille Métropole (Ligue 1) depuis la saison 2004-2005.
Villeneuve-d'Ascq possède un club dans l'élite sportive le Villeneuve d'Ascq ESB en Ligue féminine de Basket.
Quelques grands sportifs sont issus de clubs villeneuvois :
- Sarah Pitkowski et Nathalie Dechy, championnes de Tennis
- Virginie Platteau, Caroline Chimot et Gaëlle Marais, championnes de Gymnastique Rythmique et Sportive.
Voir aussi
Références bibliographiques
Notes et références
Liens externes