人大中法国际时尚管理硕士巴黎一流商学院IESEG管理学院与中国人民大学精心打造的管理硕士项目,培养时尚管理精英人才,为世界时尚领域输送最新锐的专业人士!www.fashion-ieseg.com
人大中法国际金融财务硕士中国人民大学-法国马赛高等商学院合作办学,培养中国最具有成长力的财务金融硕士,打造国际金融精英。www.sfep.org.cn
25 所法国高校与您相约北京,武汉,成都,西安,上海3月9日至17日。希望赴法攻读硕士或博士学位?希望与法国知名高校进行一对一面谈? 赶快报名!www.chine.campusfrance.org/zh-hans
战斗在法国欧洲最具活力的中文社区.最大的关于法国的中文网络平台www.revefrance.com
法国学校联盟 -- 最专业的留法机构行业首创,全程公开进度查询;官方学校招生代表;专属面签辅导;巴黎专属办事处;全海归团队;高签证率缔造者www.edufrance.org.cn
咪咪学法语法语爱好者的家园 留学与考试的助手 提供各种法语相关的信息与服务www.mimifr.com
法语沙龙四川师范大学法语系专业所创办公益性的法语学习网站,为法语爱好者提供法语学习交流的网上空间www.monfr.com
Dagobert Ier « Jour brillant » en vieil haut allemand (né v. 602/605 – mort le 19 janvier 638 ou 639) était un roi des Francs de la dynastie mérovingienne, fils de Clotaire II, roi des Francs et de Bertrude. Il régna sur l'Austrasie de 623 à 632, et comme roi des Francs de 629 à 639.
En 625, il fit embellir le monastère de saint Denis.
En 626, à sa majorité, il fut convoqué par son père à Clichy, afin d’épouser la soeur de la reine Sichilde, Gomatrude. Echappant à la tutelle, Dagobert en profita pour exiger que son père lui restitue les provinces occidentale de l’Austrasie composées de Brie et de Champagne. Une assemblée eut lieu pour en délibérer.
Dès le décès de Clotaire II (629), il se fait nommer roi de Bourgogne, puis chasse son demi-frère cadet Caribert II de la Neustrie, lui faisant jurer de renoncer définitivement à la Gaule. Caribert II, poussé par son oncle Brodulf, réclama son dû. Il ne lui laisse pour territoire que le royaume d'Aquitaine, créé pour l'occasion.
Dagobert nomma Amand évêque sans siège fixe, en lui donnant pour mission l'évangélisation des païens du Nord de la Gaule.
En 630, afin de rendre justice et secourir les pauvres, il voyagea en Bourgogne en se rendant dans plusieurs villes dont Saint-Jean-de-Losne, où il fit assassiner Brodulf. Il répudia Gomatrude à Reuilly et épousa Nanthilde. Il prit ensuite comme concubine Ragnetrude qui enfanta de Sigebert.
En 631, accompagné à Orléans par Pépin de Landen, son fils Sigebert fut baptisé par l'évêque Amand et Caribert II. Il signa un traité de « Paix Perpétuelle » avec l'empereur byzantin Héraclius. Sur les conseils de ce dernier, il fît baptiser tous les juifs de son royaume.
En 632, le décès de Caribert II lui permet de récupérer l'Aquitaine, reconstituant ainsi le royaume franc tel qu'il était sous le règne de son père. Il fit peut-être tuer Chilpéric, fils de Caribert II. Dès lors, il choisit de quitter l'Austrasie, et de prendre Paris pour capitale, de par sa position géographique au centre du royaume.
Les Wendes ou Vénèdes, ethnie Slave, agressèrent une caravane de négociants Francs, provoquant un conflit diplomatique entre Dagobert et Samo, roi des Wendes. Les Francs d’Austrasie s’unirent avec les Lombards et les Alamans qui battirent les Wendes. Dans la bataille, qui eut lieu à Kaaden-sur-l'Oder (Wogatisburg), les Austrasiens furent vaincus. On attribue cette défaite par un manque de motivation, dû à une politique pro-neustrienne et au fait « qu'ils se voyaient haïs de Dagobert et continuellement dépouillés par lui ».
Dagobert vint ensuite en aide à Sisenand, aristocrate Wisigoth, pour détrôner Suintila en échange de récompense. Sisenand monta sur le trône.
Il se sépare ensuite de Pépin de Landen, tentant de recouvrer un peu du pouvoir que son père avait laissé aller aux maires du palais. Il choisit alors d'excellents conseillers tels que le chancelier Didier, le référendaire (gardien du sceau royal) Dadon (canonisé sous le nom de Saint Ouen) et l'orfèvre Eligius (futur saint Eloi). Avec leur aide, il va s'occuper en priorité des affaires intérieures du grand royaume des Francs et son règne va constituer une trève heureuse dans l'anarchie mérovingienne et apporter une paix relative, grâce à sa volonté d'unifier le gouvernement du pays. Il va entreprendre un certain nombre de réformes essentielles :
Au niveau politique, Dagobert développe les relations diplomatiques avec les pays voisins : un accord en 633 avec les Saxons pour qu'ils l'aident à protéger ses frontières des Slaves de Samo. Les Saxons proposent à Dagobert de protéger le royaume en échange de rémission de leur tribut de cinq cents vaches. Il mène également des campagnes militaires, notamment contre les Gascons (638), les Bretons, et surtout les Slaves qui lui résisteront en 632.
Mais en 634, la noblesse d'Austrasie se révolte. Pour apaiser les esprits, Dagobert est contraint d'abandonner le royaume d'Austrasie à son fils Sigebert III qui n'a alors que deux ans (il réussit néanmoins à écarter cette fois Pépin de Landen du poste de Maire du palais). Il lui donna comme tuteurs l'évêque de Cologne et le duc Andalgésil.
En 635, il eut de Nanthilde un fils nommé Clovis. Ce sont ensuite les nobles de Neustrie qui revendiquent leur rattachement à la Bourgogne ; ils exigent et obtiennent que Dagobert rassemble les deux régions, et qu'il place son fils Clovis II à la tête de ce nouveau royaume. Un traité fut conclu avec Sigebert, afin qu’à la mort de Dagobert la Neustrie et la Bourgogne reviennent à Clovis, l’Austrasie restant à Sigebert et à sa descendance.
En 637, une révolte de Gascon éclata. Une armée fut envoyé de Bourgogne, avec à sa tête Chadoinde et dix ducs, qui ravagèrent leurs vallées. Lors du retour, un duc fut piégé dans la vallée de la Soule et sa troupe fut vaincue. Judicaël, roi des Bretons, qui avait fait ravager Nantes et Rennes, fit acte d’allégeance à Dagobert à Clichy (ou Creil), suite à une ambassade d'Eloi. Il préféra se rendre chez le référendaire Dadon plutôt que de dîner avec Dagobert. De même, l’aristocratie Gasconne se soumit à Clichy.
En 638 ou 639, Dagobert tomba malade d’un flux au ventre à Epinay-sur-Seine ; il recommanda alors la reine Nanthilde et son fils Clovis au maire du palais de Neustrie Aega. Il mourut quelques jours après, un 19 Janvier.
À sa mort, ses deux héritiers sont encore très jeunes : Sigebert a huit ans, et Clovis quatre ; l'unité de commandement disparaît et les luttes et l'anarchie reprennent, le pouvoir des maires du Palais, va s'accroître au détriment des rois, car ils en profitent pour manipuler les jeunes souverains et s'accaparer définitivement du pouvoir : c'est le début de l'époque dite des Rois fainéants qui marquera la fin de la dynastie mérovingienne.
Avant de mourir, le roi Dagobert avait choisi d'être enterré, non à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, comme ses prédécesseurs depuis Childebert Ier en 558, mais à la nouvelle basilique Saint-Denis dont il avait fait construire l'enceinte, sur le lieu où reposait déjà depuis 570, Arégonde, la quatrième épouse de Clotaire Ier. De Dagobert, dernier roi unique du regnum Francorum, il subsiste, le tombeau que fit installer au XIIIe siècle le roi Louis IX.
Chassant un cerf avec saint Ouen dans la forêt de Cuise, il aperçoit dans l'air une croix d'une blancheur lumineuse. Saint Ouen décida de bâtir une église à cet endroit, qui devint le prieuré de Lacroix.
Notburge, fille de Dagobert, se vit proposer en mariage par son père, qui séjournait dans la vallée du Neckar près du royaume Wende, au roi Samo. Horrifié par un mariage païen, Notburge se réfugia dans une grotte de l'autre côté de la rivière. Irrité, le roi la retrouva et la saisit par le bras qui lui resta dans la main. Reprenant ses esprits, Notburge « entend le bruit d'un être rampant, un serpent s'avance et la remplit d'effroi. Cependant, jettant les yeux sur le reptile, elle lui voit la tête surmontée d'une couronne, une herbe dans la bouche, et fixant ses regards sur la plaie. Serpent divin, blessure guérie ». Pieuse, Notburge obtint la conversion des habitants du lieu. La grotte devint un lieu de pèlerinage, et on éleva une église sur sa tombe à Hochhausen. Elle fut sanctifiée sainte Notburge.
Dagobert tomba malade d'une fièvre que les médecins ne savaient guérir. Au bout de six mois, son père envoya en Sarthe à saint Longis, fondateur du monastère du même nom « un calice et une patène en argent, que l'on voit encore aujourd'hui dans ce monastère. Le messager qui s'y rendait n'était pas encore à la moitié du chemin que la fièvre quittait le prince ».
Dagobert fut atteint de lèpre. Il confia son royaume à son fils et partit en pèlerinage avec son épouse. En Alsace, ils s'établirent à Atenborg. Au cour d'une chasse, le roi s'étendit sur un pré fleuri pour y dormir. Au réveil, le contact de sa peau avec la rosée rendit sain une partie de son corps. Sur conseil de sa femme, il s'immergea complètement et guérit de même. « Le roi rendit pieusement grâce à Dieu, et dit dans un élan joyeux : Il est sûr que des saints se trouvent ici, pu que ce lieu même est sanctifié. Ainsi, je veux que cet endroit soit appelé désormais Lieu-Saint, ou Lieu-des-Saints » (Heiligenstadt). Les saints étaient les martyrs Aureus et Justin, une église fut construite en leur honneur.
La soeur de Dagobert, Enimie, se vit offerte en mariage. Or, elle était voué au Christ. Elle demanda au seigneur d'empêcher cela, et fut atteinte de lèpre. Une vision lui intima de partir guérir à la fontaine de Burle, en Gévaudan. Ainsi, elle put guérir. De retour en France, la lèpre frappa à nouveau. Elle retourna à Burle et compris qu'elle devait rester en Gévaudant. Elle y accomplit de grands miracles, où tel saint Romain, elle anéantit le Drac, accompagnée partout de sa filleule également nommée Enimie. Elles moururent quasiment en même temps et furent ensevelies l'une au-dessus de l'autre, en sorte que seul le tombeau de la filleule, placé en haut, portait mention d'Enimie. « Dagobert se rendit jusque dans le Gévaudan qu'en explorateur zélé il se mit à parcourir pour chercher l'endroit où se trouvait ensebeli le corps de sa soeur la bienheureuse Enimie, tant il avait le désir de l'emporter dans son pays, pour glorifier sa soeur d'innombrables louanges et pour qu'honneur lui soit rendu ». Mais trompé par la disposition des tombeaux, il s'empara d'Enimie la jeune. Ainsi, les reliques de la sainte restèrent en son abbaye.
Clotaire II fit de Sadragésile duc d’Aquitaine. Celui-ci n’appréciait pas Dagobert, et lorsque ce dernier l’invita à sa table, en l’absence de Clotaire II, Sadragésile refusa de boire à trois reprise avec Dagobert en plus de se montrer impoli. Dagobert le ridiculisa en lui faisant couper la barbe et en le faisant battre avec des verges. Au retour de Clotaire II, son ministre raconta les faits. Le roi menaça son fils qui se réfugia en la chapelle de Saint Denis où les hommes de son père ne purent entrer. Durant cette captivité, Dagobert fit un songe où les saints lui seraient apparus. Dagobert s’engagea à les honorer en échange de leur protection. Clotaire II s’inclina devant le pouvoir des saints et se réconcilia avec son fils. Il offrit, en plus, des dons au tombeau des saints.
Dagobert, « ayant rassemblé une armée aussi nombreuse qu'il le put, passa le Rhin en personne, et n'hésita point à aller attaquer les saxons ». Durant la bataille, Dagobert fut blessé à la tête et son père vint à son secours. Ils combattirent « ne laissant vivant aucun homme dont la taille surpassât la longueur de son épée ». Ce serait après la mort de son père que Dagobert aurait fait reconstruire l'église de saint Denis en remerciement de la protection des saints.
Dans la culture populaire française, Dagobert est surtout connu au travers de la chanson Bon Roi Dagobert. Celle-ci semble dater de la Révolution française. Selon la légende, Dagobert était tellement distrait qu'il avait l'habitude de mettre ses culottes (ses braies, pantalons) à l'envers. Myope, Dagobert avait l'habitude, selon Wulfram de Strasbourg (VIIIe siècle), de se prendre les pieds dans les tapis et de chuter, sous les regards médusés des témoins. Bon vivant et populaire, il riait bien souvent de sa propre personne. Le respect dû au roi a fait passer sa légendaire distraction pour une simple légende.
Cette chanson écrite sur un air de danse dit Fanfare du Cerf n'a pas pour but de transcrire une vérité historique mais plutôt de se moquer du roi Louis XVI connu entre autres pour sa personnalité distraite, et de la reine Marie-Antoinette à travers ce roi ancien et mal connu.
(搜索用时0.003秒)
©2001-2011 欧路软件(法语地带)鄂ICP备09036902号