Jacob-Bellecombette est une commune française, située dans le département de la Savoie et la région Rhône-Alpes.
Elle fait parti de l'agglomération chambérienne et de Chambéry métropole.
Géographie
Situé au sud de Chambéry, Jacob-Bellecombette occupe les premières pentes du massif de la Grande Chartreuse. De la Résidence des Alpes, à 290m au nord-ouest, la commune s'élève jusqu'à 490 m à la Grobelle, au sud-est. Elle a su, tout en se développant, conserver de nombreux espaces verts, prés, haies vives, boqueteaux...en dépit de sa modeste superficie (247 ha). Sa cascade, lieu de promenade connu et apprécié dans toute la région, lui confère le charme d'une nature préservée.
Histoire
Dans les cartulaires de St Hugues, évêque de Grenoble, rédigés entre 1081 et 1132, il est fait mention de l'église de Jacob. Au Moyen-âge, Jacob dépendait du Prieuré de Lémenc et Bellecombette, qui faisait partie de la paroisse de Montagnole, dépendait de la seigneurie de Villeneuve à Cognin.
En 1497, les deux villages furent réunis pour former Jacob-Bellecombette. Très tôt, de riches chambériens, nobles et bourgeois, acquirent des domaines sur les pentes ensoleillées proches de la ville, comme l'atteste le cadastre de 1738. Outre les revenus du fermage, ils offraient à leurs propriétaires le charme de la campagne en été. Peu avant la révolution française la commune obtint son affranchissement contre la somme de 2 174 L.
La période révolutionnaire fut assez calme à Jacob-Bellecombette. Le 14 octobre 1792, l'assemblée générale des habitants manifesta la volonté de demander la réunion de la Savoie à la France.
Le XIXe siècle siècle est marqué par la reconstruction de l'église paroissiale St Maurice,grâce à la détermination de l'abbé Georges, curé de la paroisse de 1844 à 1879. Le Prince Royal (futur roi Humbert Ier d'Italie) posa la première pierre le 29 mai 1850 et offrit le maître-autel en marbre blanc. De style néo-gothique, elle se caractérise par ses proportions harmonieuses, ses vitraux offerts par la Reine Mère Marie-Thérèse Albertine de Toscane et son mobilier. Elle a été restaurée en 1999. C'est au cours de ce siècle aussi que les Soeurs de St Joseph s'installèrent à Bellecombette, grâce au legs de Louise Borrel. " Le Couvent des Soeurs " édifié en bordure de la route du Mont Granier est familier aux jacobins. Jacob-Bellecombette a compté deux grands artisans de l'Annexion de la Savoie à la France en 1860, tous deux avocats et membres de la Cour d'Appel de Chambéry, Claude-Amédée Greyfié de Bellecombe, propriétaire du Chaney et Charles Dupasquier, propriétaire du Villard. Ce dernier fut nommé gouverneur de la Savoie au moment de l'annexion.
Administration
Liste des maires successifs |
Période | Identité | Parti | Qualité |
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mars 2001 | mars 2008 | Jean-Louis Favre | ... | ... |
mars 2008 | ... | Brigitte Bochaton | ... | ... |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
Démographie
Évolution démographique(Source : INSEE)1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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806 | 1074 | 2410 | 2420 | 2592 | 3623 |
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
Lieux et monuments
Le château de la Peysse, dont les parties les plus anciennes datent des XIV° et XV° siècles, l'église St Maurice, construite au milieu du XIX° siècle et la mairie-école édifiée à la veille de la 2
e guerre mondiale sont les bâtiments de Jacob Bellecombette les plus remarquables.
Une commune en plein développement
Jacob-Bellecombette a vu, comme toutes les communes de la périphérie chambérienne, sa population rapidement augmenter au cours des dernières décennies, de 562 habitants en 1936, elle est passée à 3 623 habitants en 1999. Devenue résidentielle, la commune se caractérise par son habitat dispersé qui allie logements collectifs et maisons individuelles. Autrefois rural, Jacob-Bellecombette ne compte plus aujourd'hui que deux exploitations agricoles, commerces, banque, artisanat, professions libérales...sont ses autres pôles d'activité. La quasi totalité des actifs travaillent à l'extérieur. La commune a développé, grâce à l'avocat Grand, bienfaiteur des hôpitaux, au siècle dernier sa vocation hospitalière. Elle compte trois maisons de retraite. Elle est aussi l'un des grands pôles de l'Université de Savoie, son campus accueille quelque 6 000 étudiants en droit, lettres, langues et sciences humaines. La vie associative y est active et bénéficie du bel ensemble de La Jacobelle.
Espaces verts, eaux cascadantes, soleil et panorama privilégient cette petite ville où il fait bon vivre.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes