Jacques, Mirko
Oudin, né le 7 octobre
1939 à Tourane (
Viêt-Nam), conseiller maître à la Cour des comptes, est un homme politique français, sénateur de Vendée de
1986 à
2004.
Carrière
Diplomé de HEC et de l'Institut d'études politiques de Paris, ancien élève de l'ENA (Promotion Montesquieu), Jacques Oudin intègre la Cour des comptes en
1966 comme auditeur.
Il entre au cabinet d'Olivier Guichard, ministre de l'Éducation nationale (1971-1972), puis ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Équipement, du Logement et du Tourisme (1972-1974).
Il est ensuite nommé au ministère de l'Industrie, d'abord adjoint au directeur général de l'Industrie, chargé des questions économiques, financières et budgétaires (1974-1976), ensuite comme délégué à la petite et moyenne industrie auprès du directeur général de l'Industrie (1976-1979), enfin comme directeur de l'administration générale au ministère de l'Industrie (1979-1982). La victoire de la gauche le fait revenir à la Cour des comptes.
Élu conseiller général du canton de Noirmoutier-en-l'Île (Vendée) depuis 1976, et conseiller municipal de La Guérinière depuis 1977, il devient vice-président du conseil général en 1982, président de la commission de la voirie.
Il est conseiller régional des Pays-de-la-Loire de 1985 à 1986.
En 1986, il est élu sénateur de la Vendée, en étant candidat sur une liste dissidente qui empêche l'ancien ministre RPR Vincent Ansquer d'être lui-même élu. Il est réélu en 1995, mais battu en 2004. Pendant ces deux mandats, il siège à la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation, dont il est secrétaire puis vice-président. En 1994, il est chargé d'une mission temporaire auprès du Ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, portant sur la continuité territoriale et développement économique de la Corse. En 1996, le Premier ministre le charge d'une mission portant sur les conditions de développement des fondations démocratiques à vocation politique.
Membre du RPR puis de l'UMP, il est trésorier du RPR entre 1993 et 1995, ce qui lui vaudra une mise en examen et un renvoi en correctionnelle dans l'affaire des emplois fictifs mettant en cause ce parti. Il bénéficiera d'un non-lieu en 2003.
Après son échec à l'élection sénatoriale de 2004, il réintégre la Cour des comptes en tant que conseiller référendaire de 1re classe. Il est promu conseiller maître en février 2005. Il exerce cette fonction à la 5e chambre, chargée du contrôle des ministères chargés de l'emploi, du travail, de la formation professionnelle, du logement et des affaires sociales, et du contrôle des organismes faisant appel à la générosité publique.
Autres fonctions
- Président du Comité national de l'eau (2003)
- Président du groupe d’échanges du Comité national de coopération décentralisée et du Comité national de l’eau (CNCD/CNE)
- Président de l'Association vendéenne des élus du Littoral
- Président de l'Association pour le Développement du Bassin Versant de la Baie de Bourgneuf
- Membre du conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (2005)
- Membre du Conseil national de l'aménagement et du développement du territoire (2005)
- Membre de la Commission des comptes des transports de la nation (2005)
- Membre de la Commission d'accès aux documents administratifs (2006)
- Ancien président du Cercle français de l'Eau (1991-2004)
- Ancien président du comité départemental de l'UMP de la Vendée
Distinctions
Notes et références de l'article
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes