Commandant en Vendée, au moment du soulèvement (1793) ; attaqué par des forces supérieures dans la ville de Bressières dont les murs tombaient en ruine, il fit retraite sur Thouars ; les rebelles enlèvent la ville et le firent prisonnier. En vain les généraux lui démontrèrent que la Convention ne lui pardonnerait pas sa défaite, en vain ils essayèrent de le retenir ; Pierre Quétineau remis en liberté voulut rejoindre son armée. Il est jugé par le Tribunal révolutionnaire, condamné à mort et guillotiné le 27 ventôse an II (17 mars 1794). Il avait épousé Jeanne Latreille qui comparut au procès de Jacques René Hébert et des Hébertistes, elle aussi guillotinée (1794).