Paris étant ceinturée par le boulevard périphérique, on appelle
portes de Paris les accès routiers et piétons à la ville. Comme Paris a connu plusieurs enceintes successives au cours des siècles, on trouve des traces d'anciennes portes de Paris à l'intérieur de la ville.
Les portes de Paris aujourd'hui
Pour une correspondance des portes avec les boulevards des Maréchaux et les communes limitrophes, voyez le Tableau synoptique des boulevards des Maréchaux et des portes de Paris.
(Liste des portes et poternes créées lors de l'extension de Paris en 1860 et ayant laissé aujourd'hui une trace dans sa toponymie, triée dans le sens horaire à partir du Nord, démarrage de la Route Nationale 1.)
Nord-est
18e est
19e
Est
20e
12e
Sud (rive gauche)
13e
14e
15e
Ouest
16e
- Porte du Point-du-Jour
- Porte de Saint-Cloud : route nationale 10
- Porte Molitor
- Porte de Boulogne
- Porte de l'Hippodrome
- Porte d'Auteuil : autoroute A13
- Porte de Passy
- Porte de la Muette
- Porte Dauphine
- Porte de la Seine
- Porte de Madrid
- Porte Saint-James
- Porte de Neuilly
- Porte des Sablons
Nord-ouest
17e
- Porte Maillot : route nationale 13
- Porte des Ternes
- Porte de Villiers
- Porte de Champerret
- Porte de Courcelles
- Porte d'Asnières
- Porte de Clichy
- Porte Pouchet
18e
- Porte de Saint-Ouen
- Porte de Montmartre
- Porte de Clignancourt : route nationale 14
- Porte des Poissonniers
Anciennes portes de Paris
Après la construction du mur des Fermiers généraux en 1785, les portes de Paris ont porté le nom de « barrières » jusqu'en 1860 : barrière de la Villette, barrière du Trône, barrière d'Italie... Elles servaient en effet de barrières d'Octroi, matérialisées par des pavillons construits par Ledoux. Certains sont toujours visibles :
Voir aussi
- Enceintes de Paris
- Boulevards des Maréchaux
- Tableau synoptique des boulevards des Maréchaux et des portes de Paris