Rochemaure est une
commune française, située dans le département de l'Ardèche et la
région Rhône-Alpes, dans l'ancienne région historique du
Vivarais.
Géographie
Administration
Liste des maires successifs |
Période | Identité | Parti | Qualité |
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1692 | 1720 ? | Louis Vincent (1667-1745), maire perpétuel | / | Bourgeois |
1733 | 1780 | Jacques Cornet (1703-1782), maire perpétuel | / | Avocat en parlement |
1783 | 1785 | Joseph-Alexandre Chambon d'Espenel (1747-1788), maire perpétuel | / | Avocat en parlement |
1789 | 1790 | Louis-Joseph-Clair Chevalier de Montrond (1760-1829), maire perpétuel | / | Ancien officier |
1790 | 1792 | Claude-François Privat (1745-1832), premier maire élu | / | Avocat en parlement, notaire |
1792 | 1794 | Jean-Alexis Boyrel (1747-1794) | / | Négociant en soie |
1793 | 1795 | Pierre Guilhon (1745-1829), procureur de la commune | / | Négociant en soie |
1794 | 1795 | Jean-Etienne Faure, maire provisoire | / | Homme de loi |
1795 | 1800 | Jacques-Hyacinthe Lacombe de La Blache (1741-1829), président de l'administration municipale du canton | / | Chef d'escadrons (1788) puis colonel au régiment des Chasseurs de Lorraine, chevalier de Saint-Louis |
1800 | 1815 | Louis-Joseph-Clair Chevalier de Montrond (1760-1829) | / | Ancien officier |
1815 | 1816 | Etienne Maurel | / | Négociant en soie |
1816 | 1820 | Louis-Joseph-Clair Chevalier de Montrond (1760-1829) | / | Ancien officier |
1820 | 1825 | Alexandre-Jacques-Victor Lachave-Delisle (1778-1850) | / | Propriétaire-rentier |
1825 | 1825 | Pierre-Louis-Théodore-Hippolyte de Drivet de La Dernade (né en 1769) | / | Ancien officier |
1825 | 1830 | François Jacques Balazuc | / | Propriétaire |
1830 | 1831 | Laurent Audouard | / | Propriétaire |
1831 | 1843 | Jean-Jacques Jamme (né en 1798) | / | Négociant en soie |
1843 | 1846 | Gratien Coullet | / | Propriétaire |
1846 | 1848 | Jean-Louis-Victor Froment | / | Propriétaire-rentier |
1848 | 1860 | Laurent Maurel | / | Négociant en soie |
1860 | 1871 | Hippolyte Lèbre | / | Notaire |
1871 | 1871 | Gratien Coullet | / | Propriétaire |
1871 | 1874 | Clovis Senouillet | / | Propriétaire |
1874 | 1874 | Alexandre Audouard | / | Propriétaire |
1874 | 1875 | Fabius Froment | / | Propriétaire |
1875 | 1878 | Henri Boiron | / | Propriétaire |
1878 | 1884 | Alphonse Chanéguier | / | propriétaire |
1884 | 1890 | Claude Véron | / | Propriétaire |
1900 | 1908 | Victor Julien | / | Propriétaire |
1908 | 1912 | Félicien Bayle | / | Propriétaire |
1912 | 1919 | Constantin Marie Cheynet de Beaupré | / | Propriétaire |
1919 | 1929 | Eugène Marion | / | Propriétaire |
1929 | 1935 | Henri Audouard | / | Propriétaire |
1935 | 1944 | Gustave Théron | / | / |
30/9/1944 | 6/9/1946 | Jules Duplan | / | / |
1946 | 16/7/1956 | Emmanuel Chabas | / | / |
15/9/1956 | 1965 | Maurice Jai | / | / |
1965 | 1971 | Odile Chamboredon | / | / |
1971 | 1989 | Yves Laurent | / | / |
3/1989 | 2006 | Jacques Nodin | / | Enseignant |
2006 | Mandat en cours | Christian Lecerf | / | Docteur en médecine |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
Rochemaure fait partie de la communauté de communes de Barrès-Coiron.
Démographie
Évolution démographique(Source : INSEE)1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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787 | 970 | 1 067 | 1 789 | 1 809 | 1 870 |
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes |
Lieux et monuments
Lieux:
- Le pic de Chenavari est un pic basaltique, reste d'un ancien Volcan, facile d'accès, qui offre une vue très étendue sur le Rhône, la basse Ardèche, les Baronnies et le Vercors.
Monuments:
- Le château de Rochemaure du XIIe siècle est en ruine.
- Le quartier du château le jouxte.
- Le vieux pont est un ancien Pont suspendu qui traverse le Rhône. Il n'est plus en service depuis 1982.
- Le château de Joviac est en fait un vaste domaine agricole contemporain à Olivier de Serres (1536-1616). Il présente un remarquable système hydraulique en parfait état que l'on peut suivre jusqu'au barrage.
Économie
Le village compte quelques commerces et entreprises artisanales (boulangeries, boucherie, pharmacie, coiffeur, tabac-presse, hôtel, restaurants, supérette, La Poste, Taxi,...) dont une exploitation de la source du Prieuré. Il bénéficie de la proximité de
Montélimar et de la centrale nucléaire de Cruas.
Événements
L'
Association pour la
Promotion des
Spectacles au
Château de
Rochemaure présente chaque année en juillet un spectacle son et lumière populaire au château de Rochemaure, qui dispose d'un
site internet promotionnel. Les spectacles récents ont eu pour titre:
- 2008: "Le secret de gaïa" qui sera donné en spectacle les 18,19,25,26 juillet et 1,2,7,8,9 août 2008
- 2007: "La couronne de satan"
- 2006: "La voix de l'ombre"
- 2005: "Le grimoire de Maspertus"
- 2004: "Les larmes d'Aliénor"
- 2003: "La légende du bois de Val"
- 2002: "La toile de Galaad"
- 2001: "Lumière de pierre"
- 2000: "Les serres du temps"
- 1999: "Le Graal"
- 1998: "Loup-garou"
- 1997: "Chemin de repentance"
- 1996: "Sortilège"
- 1995: "Sorcières en vivarais"
- 1994: "Révolution"
- 1993: "Croisade des enfants"
- 1992: "Légendes"
- 1991: "Fresque historique"
- 1990: "Rhône et Chenavari"
Personnalités liées à la commune
Les
Adhémar de Monteil, seigneurs puis barons de Rochemaure, ancêtres maternels de la
Maison de Rohan , dont les derniers représentants de la branche de
Soubise furent barons de Rochemaure durant la majeure partie du XVIII
e siècle.
Louis de Lévis, duc de Ventadour, baron de Rochemaure, décédé le 28 septembre 1717, époux de Charlotte-Eléonore-Magdeleine de La Motte-Houdancourt, père d'Anne-Geneviève de Lévis-Ventadour (ci-dessous).
Louis Jules François de Rohan, prince de Soubise, duc de Rohan-Rohan, (16 janvier 1697-Paris, 6 mai 1724), baron de Rochemaure qui faisait partie de la dot de sa mère , p. 74 ; documents particuliers).
Jacques III d'Hilaire de Jovyac, arrière-petit-fils du précédent, fils de François et de Louise de Sauzéa (Rochemaure, château de Jovyac, 26 juillet 1655-Château de Jovyac, janvier 1723, inhumé en sa chapelle, dans l'ancienne église du Teil (Le Teil - Ardèche), premier marquis de Jovyac, seigneur du Teil et de la vicomté de Mélas par contrat d'acquisition passé à Grenoble le 6 juin 1717, au prix de 42.000 livres, du marquis de Forbin-Janson, veuf de Justine de Prunier de Saint-André, colonel du régiment de son nom, chevalier de Saint-Louis. D'abord cornette dans le régiment de Pracomtal-cavalerie en 1677, lieutenant en 1679, capitaine-major puis lieutenant-colonel au régiment de Vogüé les 4 mars 1689 et 12 avril 1695, il devint colonel du même régiment le 28 mars 1696, pendant le séjour de ce régiment en Savoie. Le 16 avril 1696, M. de Vogüé ayant quitté le régiment, celui-ci prit désormais le nom de Jovyac. Lors du séjour qu'effectuait à Chambéry M. de Jovyac, durant cette même année 1696, il s'y produisit un incident "qui mit en évidence la confiance, la considération et l'influence qu'il s'était acquises par son mérite. Il s'éleva entre les habitants de Chambéry et trois régiments français qui étaient en garnison dans cette ville, une vive dispute, qui dégénéra en tumulte général". M. de Jovyac étant intervenu "avec sagesse et fermeté", le calme et la paix se rétablirent en peu de temps. "Aux feux de joye qu'il en fut fait par toute la ville pour fêter cette réconciliation, tout retentit des cris de joye de : Vivent Savoye et Jovyac !". M. de Gaut, premier président du Sénat de Savoie, en rappelant ce glorieux épisode de la vie de Jacques d'Hilaire de Jovyac, "se plaisait à attester l'excellent souvenir que la ville avait conservé de ce brillant officier". À la fin de 1696, le régiment de Jovyac partit pour la Catalogne et dans cette occasion, M. de Jovyac "sut inspirer à ses hommes un si admirable entrain" que M. de Grignan, gouverneur de Provence, gendre de Madame de Sévigné, lui écrivit qu'"il en avait rendu compte avec plaisir" au roi. Le 30 septembre 1697, peu avant la paix et la signature du second Traité de Ryswick, Louis XIV en personne exprimait à M. de Jovyac sa satisfaction de la belle conduite qu'avait tenue son régiment durant la campagne. À cette occasion, le roi donna l'ordre aux dix compagnies composant le régiment de Jovyac de quitter la Catalogne pour se rendre au Pastel, en Languedoc, et de se mettre à la disposition du comte de Broglie. En échange de son régiment, qui fut licencié, le colonel de Jovyac obtint le grade d'inspecteur général des milices postées sur le Rhône, l'Ardèche et le Chassezac. En 1702, il présida les États de Vivarais, comme ayant été député de la noblesse de la province à l'assemblée précédente des États de Languedoc. Durant cette même année 1702, il était colonel du régiment des milices du Vivarais et de 1703 à sa mort, il fut "commandant en chef de toutes les vieilles et nouvelles troupes du bas Vivarais", et souvent même de celles du haut Vivarais que lui confiait M. de Courten, leur général. Pendant la Peste qui sévit en 1720 et 1721, il commanda le Régiment d'Auvergne "posté sur le Rhône pour protéger l'entrée du Vivarais", dirigeant également le cordon sanitaire jusqu'aux environs de Langogne et de Pradelles. "On peut dire que le colonel d'Hilaire était né pour le commandement. Sa haute taille, sa belle prestance, son caractère à la fois bon, ferme et loyal, sa vive intelligence, ses décisions sages et pratiques lui donnaient une autorité sans conteste - écrit de lui l'un de ses biographes, le chanoine Baconnier, qui n'est pourtant pas toujours tendre à l'égard des autres membres de la famille -. Aussi les longs services qu'il fournit à son pays furent-ils toujours appréciés...". En attestent les nombreuses lettres d'éloges qu'il reçut tout au long de son existence, du roi lui-même tout d'abord, ou de personnages aussi divers que le duc du Maine, gouverneur de Languedoc, des maréchaux de Broglie, de Montrevel et de Roquelaure, du maréchal duc de Villars, de Jacques Fitz-James de Berwick, autre maréchal de France, du comte de Grignan, gouverneur de Provence, du cardinal Gualtiero, vice-légat d'Avignon, de Nicolas de Lamoignon de Basville, intendant de Languedoc, etc. De son mariage, à Viviers, le 5 février 1687 (contrat passé à Jaujac) avec Françoise Lasniel, fille d'Antoine, co-seigneur de Valvignères, et de Magdeleine Bouvier, le marquis de Jovyac eut neuf enfants, dont un fils et huit filles. (Sources : Chanoine Baconnier : "Famille et château de Jovyac" in Revue du Vivarais, tome LXXI, numéros 2, 3 et 4 ; documents particuliers).
Jean-Antoine d'Hilaire de Toulon de Sainte-Jalle, troisième marquis de Jovyac, petit-fils du précédent et fils de Jacques IV d'Hilaire de Toulon de Sainte-Jalle, deuxième marquis de Jovyac - héritier de la famille de Toulon de Sainte-Jalle -, et dAnne Marie Josèphe Françoise de Moreton de Chabrillan (Montélimar, 17 octobre 1731-Rochemaure (Le Prieuré), 17 juin 1802, inhumé au cimetière de N. D. des Anges). Tout d'abord cornette dans le régiment de son oncle, le marquis de Chabrillan, il devint capitaine au régiment de Marbeuf-Dragons le 14 juillet 1751. C'est en cette qualité qu'en 1758, à l'occasion de la descente des Anglais, il participa à la défense de Saint-Cast où il reçut une légère blessure. Colonel du régiment des Grenadiers de France le 1er décembre 1762, colonel du régiment provincial d'Anduze le 4 août 1771, il devint ensuite successivement colonel en second du régiment du Lyonnais (le 18 avril 1776), colonel du régiment provincial d'artillerie de La Fère (le 1er mars 1778), brigadier (le 1er mars 1780), colonel du régiment des Grenadiers Royaux du Lyonnais (le 13 avril 1780), enfin maréchal des camps et armées du roi, le 5 décembre 1781. Le 1er février 1763, sur la proposition d'Étienne François de Choiseul, comte de Stainville, futur duc de Choiseul et secrétaire d'État de la Guerre et de la Marine, il reçut la croix de chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Le général de Jovyac se retira du service en 1786 et vint alors habiter sur ses terres. Membre de l'assemblée de la Noblesse du Vivarais, tenue à Villeneuve-de-Berg en 1789, il fut élu député suppléant de la noblesse de la province aux États généraux de 1789. Il quitta Jovyac le 19 octobre 1791 pour se rendre en Lorraine, chez le général-comte de Rougrave-Salm, son beau-père, puis de là, émigra successivement en Brabant et à Coblence où il rejoignit l'armée des princes. En 1796, le général-marquis de Jovyac et sa famille habitaient Fribourg. En 1798, ils séjournaient à Münster, en Westphalie. "Ils y vécurent très modestement. La marquise de Jovyac faisait des travaux de couture et les parents restés en France envoyaient parfois des subsides". Durant leur émigration, leurs biens furent confisqués. Le château de Jovyac, notamment, fut vendu comme bien d'émigré et fut acquis par un cordonnier rupismaurien nommé Marc Blache, qui tenta d'y relancer l'ancienne activité de moulinage. À l'époque du Consulat, le marquis de Jovyac, qui languissait loin de son pays, profita de la première amnistie pour rentrer. Lui et sa famille s'installèrent d'abord à Paris où ils pensaient pouvoir demeurer dans un certain anonymat mais bientôt, Jean-Antoine de Jovyac, malade et désireux de revoir sa province, laissa à Pont-à-Mousson sa femme et ses enfants, sollicitant des autorités un laissez-passer pour aller prendre les eaux à Saint-Laurent-les-Bains. Celui-ci lui fut accordé par la municipalité parisienne le 7 thermidor an X (26 juillet 1802), avec faculté de se rendre à Montélimar pour y faire visite à ses frères et soeurs encore vivants. Néanmoins, les privations qu'il avait endurées lors de son émigration, jointes à l'émotion de retrouver en Vivarais ses biens dispersés, sa famille éprouvée et vieillie, eurent raison de sa santé et il mourut à Rochemaure, dans la nuit du 16 au 17 juin 1804, lors d'une visite qu'il rendait à son cousin, le chanoine de Chabrillan, lequel vivait retiré dans l'ancien prieuré bénédictin de Saint-Pierre des Fonts. Il avait épousé à Villers-sous-Prény (Meurthe-et-Moselle) le 14 mars 1769 (contrat passé à Pont-à-Mousson le 6 mars 1769) Pierre Marguerite de Rougrave-Salm, comtesse du Saint-Empire, fille de Philippe Bernard Charles Théodore de Rougrave, comte de Salm et du Saint-Empire, lieutenant-général des camps et armées du roi, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, et de Barbe Gabrielle de Gomberveau. Marguerite de Rougrave, décédée à Villers-sous-Prény le 3 avril 1833, chez sa petite-fille, Madame Bailly, avait, dit-on, donné le jour à dix-neuf enfants dont deux seulement parvinrent à l'âge adulte, tous deux nés à Lyon alors que le marquis de Jovyac, son époux, commandait le régiment provincial d'Anduze : Philippine Gabrielle Jacqueline Barbe, baptisée à Lyon, paroisse Saint-Martin d'Ainay, le 4 décembre 1772, épouse du capitaine Pichon dont elle eut deux enfants, puis du capitaine François Maxime Bonvalet (sans postérité de ce second mariage), et Hyacinthe Théodore Jacques Alexandre Joseph d'Hilaire de Toulon de Sainte-Jalle, quatrième et avant-dernier marquis de Jovyac, né à Lyon le 6 avril 1775, baptisé le lendemain en la paroisse Saint-Martin d'Ainay, décédé à Rochemaure, au château de Jovyac, le 20 décembre 1852, inhumé en l'église N. D. des Anges de Rochemaure, chapelle Sainte-Anne (aujourd'hui Notre-Dame de Lourdes), conseiller général de l'Ardèche, chef de la première cohorte des grenadiers de chasseurs de la Légion de la Drôme, chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre de Saint-Louis, marié en 1812 à Antoinette Pauline du Hautoy (1789-1831) dont deux enfants : Alfred Marie Thérèse Charles Joseph (1813-1881), cinquième et dernier marquis de Jovyac, conseiller général de l'Ardèche, chevalier de la Légion d'honneur, et une fille, Louise Joséphine Delphine dite Pauline (1814-1887), marquise de La Tour du Pin-Montauban et Soyans puis vicomtesse de Sieyès. (Sources : Service historique de la défense (SHD), Vincennes ; Chanoine Baconnier : "Famille et château de Jovyac" in Revue du Vivarais, tome LXXI, numéros 2, 3 et 4 ; documents particuliers).
Jean-François Régis Privat dit Privat-Lachamp (Rochemaure, 23 juin 1759-Torgau (Prusse), 6 mars 1814), soldat au régiment des Gardes-Françaises le 7 juin 1785, sergent le 1er septembre 1789, sous-lieutenant au 102e régiment d'infanterie le 16 février 1792, lieutenant le 10 mars 1793, adjoint provisoire aux adjudants généraux le 22 septembre 1793, adjoint à l'adjudant général Simon le 11 vendémiaire an IV, aide de camp du général Hoche, qu'il avait rencontré aux Gardes-Françaises et dont il était l'un des proches amis, le 5 messidor an IV. Lors de l'expédition d'Irlande, il fut provisoirement nommé chef de bataillon, par le général Hoche, le 26 frimaire an V. Aide de camp du général Augereau le 12 brumaire an VI, il fut promu adjudant-général, chef de brigade et chef d'État-major de la 10e division militaire le 12 fructidor an VII. Membre de la Légion d'honneur dans les tous premiers temps, par décret du 17 janvier 1805, il mourut de maladie, en Prusse, lors du siège de Torgau, laissant deux enfants dAngélique Magdeleine Verdun, de Thionville, qu'il avait épousée en 1793. (Sources : Service historique de la défense (SHD), Vincennes ; "Un aide de camp du Général Hoche, Jean-François Privat, dit Lachamp, de Rochemaure - 1759-1814" in Revue du Vivarais, tome V, numéros 1,2,3,4 et 5 ).
Constantin Félicien Cheynet de Beaupré (Rochemaure, 10 octobre 1845-Lyon, 29 novembre 1921, inhumé au cimetière Saint-Lazare de Valence), ancien élève du collège d'Eton (Grande-Bretagne) puis de l'École d'artillerie de Fontainebleau, sous-lieutenant (le 25 janvier 1874), lieutenant (le 23 janvier 1876), capitaine au 2e régiment d'artillerie-pontonniers (le 3 novembre 1880), capitaine d'état-major puis chef d'escadron, chevalier de la Légion d'honneur par décret de Sadi Carnot le 11 juillet 1891. Le 31 août 1870, commandant une section de reconnaissance du 12e régiment d'artillerie monté, il se distingua à Bazeilles, enlevant à la tête de ses hommes une redoute ennemie et recevant le sabre, à titre d'arme de prise, d'un officier bavarois qui s'y trouvait retranché. Après la bataille de Sedan, à laquelle il prit part, il fut fait prisonnier le 3 septembre 1870 avec l'ensemble de l'armée impériale et conduit à Stettin (Poméranie occidentale). Libéré après le Traité de Francfort, signé en mai 1871 entre Adolphe Thiers, président du Conseil, et Bismarck, il intégra l'armée versaillaise le 20 juin 1871, quelques semaines après la chute de la Commune de Paris. Capitaine à l'état-major du 34e régiment d'artillerie le 8 juillet 1886, chef d'escadron au 6e régiment d'artillerie monté le 9 mars 1897, directeur adjoint de la Manufacture d'armes de Saint-Étienne depuis le 22 avril 1882, il refusa sa promotion et le grade d'officier de la Légion d'honneur lors de la loi contre les Congrégations et quitta l'armée. Commandeur de Saint-Grégoire le Grand par un bref de 1898, il reçut le titre héréditaire de comte romain le 28 juin 1904, par un bref du pape Pie X. Il avait épousé le 19 mars 1881 Marie Henriette Louise Vinson, fille de Jean-Baptiste Mirabel dit Louis Vinson, conseiller général de l'Ardèche, et de Marie Thérèse Célie Mirabel-Chambaud. Il en eut sept enfants, quatre garçons et trois filles. (Sources : Service historique de la défense (SHD), Vincennes ; Michel Authier et Alain Galbrun, "État de la noblesse française subsistante", Amiens, 1991 ; Dominique de La Barre de Raillicourt, "Les titres authentiques de la noblesse de France", Paris, Perrin, 2004, p. 374 ; documents particuliers).
Jean Henri Terrasson de Fougères (Beaucaire, 20 février 1881-Mâcon, 5 mai 1931, inhumé en l'église N. D. des Anges de Rochemaure, chapelle Sainte-Catherine), administrateur des colonies, lieutenant-gouverneur du Haut-Sénégal-Niger (1920-1922) puis gouverneur par intérim du Soudan français , gouverneur général du Soudan français , officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de l'Étoile noire, officier d'Académie. Marié le 19 mai 1927 avec Andrée Joséphine Amélie Marie Antoine (d'où deux garçons), fille de Marc Silas Antoine, ancien élève de Saint-Cyr, général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur, commandeur avec plaque de l'ordre de l'Étoile noire, grand officier du Nicham, décoré de la Croix de Guerre belge, et de Françoise Joséphine Boyet. Une avenue d'Abidjan (Côte d'Ivoire) porte le nom de Henri Terrasson de Fougères. Un monument à sa mémoire subsiste à Bamako (Mali), de même qu'un lycée de la ville, dont il avait tracé les plans et où il résidait au moment de sa mort, au palais de Koulouba, commémorait son souvenir jusqu'en 1961 : École Terrasson de Fougères par décision n° 1134 du 10 juin 1931, Collège classique Terrasson de Fougères en 1946-1947, Lycée Terrasson de Fougères du 20 mai 1950 à 1961. (Sources : Raymond E. Gervais, "État colonial et savoir démographique en Afrique Occidentale Française" - 1904-1960, Montréal, Centre d'Étude sur les Régions en Développement, Université Mac-Gill ; Sébastien Philippe, "Centenaire du palais de Koulouba", Bamako , 2006 ; documents particuliers).
Voir aussi
Notes et références
Liens externes