Roger Monclin, né le
31 janvier 1903 à
Reims (Marne) et mort le
26 juillet 1985 à
Saint-Laurent-du-Var (
Alpes-Maritimes), était un écrivain, libertaire et militant pacifiste
français, il dirigea la revue
La Patrie humaine.
Monclin fait de brèves études puis il est représentant en parfumerie. Il rencontre Victor Méric et adhère à sa "Ligue des Combattants de la Paix" en 1929. Il prend part, en 1931 à la création de la revue pacifiste La Patrie Humaine. Il en devient administrateur puis la dirige aux côtés de Robert Tourly de 1933 à 1939, où il travaille notamment avec Robert Jospin.
Il stigmatise dans ses conférences et ses articles, le militarisme, les marchands de canons, ainsi que les crimes de la justice militaire. Dans son ouvrage de 1934, Les damnés de la guerre, il relate le mépris des généraux, comme Réveilhac, pour leurs hommes et cette justice d'exception que furent les tribunaux militaires notamment pour les Soldats fusillés pour l'exemple. Peu avant la déclaration de guerre, en août 1939, il déserte et part avec Alexandre Breffort en Suède où ils sont aidés par des militants pacifistes. Il est arrêté en mai 1940 et est interné en Suède jusqu'en octobre 1942. De retour à Paris, il est emprisonné de septembre 1943 à février 1944.
Après guerre, il collabore à la revue Défense de L'Homme et milite à "l'Union Pacifiste de France". Il meurt le 26 juillet 1985 à Saint-Laurent-du-Var.
OEuvres
- Les damnés de la guerre. Les crimes de la justice militaire (1914-1918), Paris, Mignolet & Storz, 1934
- Gaston Couté poète maudit (1880-1911), Paris-Bruxelles, Pensée et Action, 1962
- Quelque part… ailleurs, Boulogne-Billancourt, éd. Union pacifiste, 2 vol., 303 p.
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