La YZF 750 R est présentée en 1993. Elle se veut une vraie machine de course pour la route. Elle utilise un quatre cylindres en ligne de 749 cm³ inséré dans un cadre Deltabox, identique à la YZF de course. Il développe 123 chevaux à 12 000 tr/min pour un couple de 7,8 mkg à 9 500 tr/min. Sa particularité est, comme toutes les Yamaha à moteur de type Genesis, de disposer de 5 soupapes par cylindre, issu d'une version modifiée de la FZR 750 R OW01 de Superbike. D'autre part, elle est équipée de la valve d'échappement Exup, qui modifie le diamètre d'échappement, ce qui améliore la puissance à bas et moyens régimes.
Une version encore plus méchante, la YZF 750 SP sort en même temps. Elle est encore plus radicale avec des carburateurs spéciaux, une cartographie d'allumage spécifique, une selle monoplace...
YZF 1000 Thunderace
La Thunderace ou T-Ace est apparue en
1996, remplaçant la FZR 1000 Genesis.
On retrouve bien entendu le quatre cylindres porté à 1002 cm³, délivrant 145 chevaux, dans un cadre tout en alu.
Le réservoir de 20 litres offre une autonomie suffisante pour envisager sereinement les longues escapades dans un excellent compromis sport/route en duo, pénalisé vis à vis de ses consoeurs sportives pur jus par un gabarit imposant et un poids élevé (198 kg à vide).
Ce modèle s'est arrêté en 2003.
Couleurs blanc/rouge, gris/noir ou bleu/noir
YZF R125
La YZF R125 est présentée fin
2007. Pour concurrencer la
CBR 125, Yamaha présente une petite machine typée sport, animée par un monocylindre quatre temps à refroidissement liquide, développant les 15 chevaux légaux pour satisfaire à la loi d'équivalence permis B/permis A1.
Elle bénéficie d'un cadre périmétrique Deltabox, de disques de freins de 292 et 230 mm, respectivement à l'avant et à l'arrière, d'une fourche télescopique de 33 mm de diamètre, d'un Bras oscillant en Aluminium et d'un design ressemblant à ses soeurs R6 et R1.
YZF R6
D'une puissance de 120 chevaux pour 169 kilos et environ 600 cm³, la R6 a été conçue en
1999 pour épauler puis remplacer la Thundercat. C'est une déclinaison qui pousse plus loin dans la radicalité le concept de la sportivité.
Elle n'a pas cessé d'évoluer dans ce sens depuis, devenant de plus en plus efficace sur circuit, et de moins en moins conviviale sur route. La puissance a augmenté pour atteindre 133 chevaux sur le modèle 2006 (soit largement plus de 200 ch/L). Elle est la première à revendiquer un régime moteur maxi, selon le constructeur, de 17 500 tr/min. Mais il y aura controverse sur ce régime, car le passage au banc de certains exemplaires révèlera un régime maxi plus proche de 16 000 tr/min.
Déclinée en rouge et en bleu en 1999 dans des dessins très compétition, son évolution s'est peu à peu orientée dans des graphismes plus proche d'un roadster tout en conservant l'agressivité de l'hypersportive.
YZF R7
Comme en Rallye automobile dans les années 80 avec les célèbres Groupe B, pour qu'une machine puisse courir en Endurance ou en Superbike, il faut qu'elle ait été produite en série. Pour cette raison, les constructeurs mettent sur le marché des motos de course avec juste le nécessaire pour pouvoir rouler sur route (clignotants, plaque d'immatriculation...). C'est le cas de la
Ducati 999R, la Kawasaki ZX-7R et la R7.
Ses 500 exemplaires furent produits de 1999 à 2002. Il fallait débourser 27 440 € auxquels il fallait ajouter le kit performance à 14 400 € pour avoir une machine capable de gagner le Bol d'or. À ce prix-là, vous aviez un moteur de 160 chevaux et un ensemble de suspension Öhlins.
YZF R1
Reléguant sa devancière, la T-Ace, au rang de sport-GT, la R1 a provoqué une évolution de la gamme dans le monde de la moto sportive à sa sortie en
1998. Le but de Yamaha était de "créer la référence en matière de moto supersport performante" notamment grâce à "un moteur et un châssis de pointe alliés à un design agressif et reconnaissable".
D'une puissance de 152 chevaux pour 174 kilos, la première mouture de la R1 propose un rapport poids/puissance de machine de compétition. Une position de conduite confortable et des aspects pratiques ne faisaient pas partie du cahier des charges.
Pour le projet 08R (future YZF-R1), Yamaha avait trois objectifs : avoir plus de puissance que n'importe quelle autre moto, moins de poids que ses rivales et être la plus compacte de sa catégorie. Le moteur le plus adapté était un 4 cylindres en ligne refroidi par liquide à cylindres inclinés, dérivé de la technologie GENESIS développée en course par Yamaha, il est à peine plus large que le 4 cylindres de la 600 cm³. Un couvre-culasse en magnésium et un bloc-cylindres avec des chemises traitées à la céramique ont permis de gagner en légèreté. La fameuse culasse à 5 soupapes surmonte une chambre de combustion très compacte et des carburateurs de 40 mm, le tout associé à une valve EXUP contrôlant le passage des gaz d'échappement pour accroitre puissance et couple à mi-régime. Le cadre Deltabox est réduit à sa plus simple expression, mais semble imposant par rapport au moteur.
Elle se radicalise de plus en plus à chaque évolution. Le modèle 2006 est encore plus puissant et toujours plus léger (180 chevaux pour 173 kg).
Habituellement, quand un motard chute avec sa sportive, s'il n'a pas les moyens financiers de remplacer le carénage, il transforme sa machine en remplaçant les guidons bracelets par un guidon normal, parfois en y ajoutant un carénage tête de fourche, mais en laissant le moteur apparent. Yamaha reprend le concept en 2004 sur une version appelée Steel Fighter. Basée sur le modèle 2003, la R1 reçoit un habillage conçu par l'équipe de Boxer Design, comprenant des écopes de radiateur, un sabot moteur, un carénage tête de fourche. L'ensemble est vendu 442 € de plus que la R1 2003. Pour des raisons d'homologation, elle équipée de guidons bracelets, mais une option permet de bénéficier d'un guidon plus plat.
Ce modèle est surtout destiné à écouler les stocks de modèle 2003, à moindre frais, avant l'arrivée du millésime 2004.
En 2006, une version SP voit le jour, encore plus orientée course. Limitée à 500 exemplaires, elle offre 3 chevaux supplémentaires, des suspension Öhlins, des jantes Marchesini.
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