47 est le héros de la série de
Jeu vidéo Hitman. C'est un tueur à gages légendaire au passé mystérieux.
Présentation
Il possède un étrange code barre tatoué sur sa nuque qui est vite devenu son signalement principal car son crâne rasé le rend encore plus visible. Son regard est très froid, il peut prendre de nombreuses apparences mais son costume par défaut est un pantalon noir avec une chemise blanche sous une veste noire et une Cravate rouge. Professionnel, il porte des gants pour accomplir son "travail".
Sa principale marque de fabrique reste la corde à piano avec laquelle il étrangle ses victimes et que l'on retrouve dans chaque opus. Dans les armes à distance, les développeurs le font régulièrement poser avec un silverballer dans chaque main.
47 est amnésique, ses souvenirs se dévoilent au fur et à mesure des différents opus, notamment à la fin du premier. De plus, il semble avoir une certaine éthique puisque ses cibles sont toujours des malfrats de la pire espèce. Son histoire reste par contre sinueuse et mystérieuse... Il semble avoir une quarantaine d'années, environ.
L'acteur Timothy Olyphant a été choisi pour le représenter au cinéma en 2007.
Histoire d'un tueur
Lorsque 47 apparaît pour la première fois, il ne sait pas qui il est, ni où il est, ni d'où lui vient l'étrange
code barre sur sa nuque, ni même la signification de ce chiffre qui semble lui servir d'identité, le joueur est ainsi amené à découvrir le passé de 47 en même temps que lui. Néanmoins, même en suivant la trame du jeu, il est difficile de se faire une idée précise sur l'identité du tueur, les développeurs ayant décidé de filtrer les informations au compte-goutte, chaque nouvel épisode rapportant quelques indices supplémentaires pour faire la lumière sur cette histoire. Comme on a pu le voir pour la série
Half-Life, c'est donc au joueur de rassembler les pièces de l'histoire et d'en tirer ses conclusions.
- Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
L’histoire de 47 racontée ici a été reconstituée à partir d’informations puisées exclusivement dans les jeux. Une version antérieure de cet article se basait davantage sur les sites officiels d’Hitman 2 et d'Hitman: Contracts, mais le récit que ceux-ci donnent sur les origines et les débuts du héros entre malheureusement en contradiction avec la série sur plusieurs points.
Les origines de l'agent 47
La genèse de 47 remonte à il y a plusieurs années en Indochine. En voulant créer « une version améliorée, amplifiée et évoluée de l’espèce humaine », des scientifiques donnent naissance à une suite de clones meurtriers dont le 47e spécimen, notre héros, est engendré à partir de l’ADN de quatre criminels. Comme les jeux nous montrent que les clones sont déjà adultes à la fin de leur gestation, on peut supposer que 47 était âgé de quelques semaines à quelques mois lorsque débute le premier opus de la série. Mais il est probable que le joueur assiste plutôt à ses premiers pas à ce moment-là.
Parricides et fratricides
Cette période est couverte par le premier jeu de la série :
Hitman: Codename 47. En 1999 en Roumanie, un homme se réveille dans un asile d’aliénés. Comme le joueur, il ne sait pas qui il est ni ce qu’il fabrique dans cet endroit, mais il se découvre vite des talents meurtriers et s’en sert aussi vite pour prendre la fuite. Dans l’année qui suit, il entre au service d’une mystérieuse agence de tueurs à gages qui communique avec lui par le biais d’une femme sans visage : Diana Burnwood. Chacun des titres de la série Hitman est constitué d’une suite de missions sans véritable lien entre elles bien que les scénaristes aient tenté de les incorporer dans une aventure plus vaste avec de moins en moins de succès d’un titre à l’autre. Ainsi, dans ce premier opus, 47 doit essentiellement exécuter quatre criminels assez différents l’un de l’autre. Seules des lettres retrouvées sur leurs cadavres donnent à penser qu’ils se connaissent. Ce n’est que de retour à l’asile à la dernière mission du jeu, alors que le joueur découvre les origines du héros en même temps que lui, que 47 apprend qu’il a tué les quatre hommes qui lui ont donné leur ADN et que le commanditaire des meurtres est le Dr Ort-Meyer, son principal créateur. Pour des raisons encore inexpliquées, ce dernier avait décidé de se débarrasser de ces « donneurs » en se servant leur progéniture. Il mourra à son tour des mains de 47.
Rédemption
Cette période est couverte par le jeu vidéo
Hitman 2: Silent Assassin. 47 se tourne vers la religion. Pendant plus d'un an, il travaille comme jardinier dans une petite chapelle du domaine de Gontrano près de Palerme en Sicile où le père Vittorio, son premier et seul ami, l’aide à trouver le chemin de la rédemption. Mais le criminel russe Sergueï Zavoratko découvre son existence et fait kidnapper le père Vittorio afin d’obliger l’ex-tueur à reprendre du service. Sous le couvert de l’anonymat, il lui commande l’exécution de quelques adversaires par l’entremise de Diana Burnwood à l’exemple du Dr Ort-Meyer deux ans plus tôt. Puis, craignant pour son avenir, il décide de faire exécuter le tueur par 17, un autre des clones d’Ort-Meyer. 47 s’en sort cependant indemne et poursuit Zavoratko jusqu’à la chapelle du domaine de Gontrano où il libère enfin le père Vittorio après avoir exécuté son ennemi et une vingtaine de ses hommes de main dont les cadavres souillent à présent le lieu de culte. Ne voulant plus attirer d'ennuis au Père Vittorio, et rempli de dépit par son aventure, 47 quitte l'église en renonçant à l’amitié et reprend sa vie d’avant.
Souvenirs
Cette période est couverte par le jeu
Hitman : Contract. Cette aventure se situe entre la 3e et 4e mission du jeu Hitman Blood Money avec lequel il forme un tout. Au cours d’une mission à l’opéra de Paris, Albert Fournier, chef corrompu de la police et cible de 47, blesse le tueur d’une balle avant que celui-ci n’ait eu le temps de s’en prendre à lui. 47 parvient malgré tout à s'échapper et rentre à son d'hôtel où, atteint de fièvre, il replonge malgré lui dans certains de ses crimes passés dont quelques-uns tirés du premier opus de la série avec plus ou moins de modifications. Un médecin de l’Agence arrive cependant à temps pour le soigner avant que l’hôtel ne soit encerclé par la police sous le commandement de Fournier. Et 47 arrive à nouveau à s’enfuir, non sans avoir abattu sa cible au passage.
La mort
Article détaillé : . Cette période est couverte dans le jeu
Hitman: Blood Money. À force d’accumuler les exécutions pour le compte de l’ICA, l’agence de Diana, 47 est devenu une véritable légende urbaine. Mais Alexander Leland Cayne, un ancien directeur du FBI cherche à avoir sa peau. Il craint qu’une nation ennemie ne se serve du génome de 47 pour mettre sur pied une armée de clones surpuissants. Pour arriver à ses fins, il crée la Franchise, une agence de tueurs concurrente qui élimine un à un les tueurs d’ICA jusqu’à ce qu’il ne reste que 47. Afin de vaincre l’adversaire avant qu’il ne soit trop tard, Diana frappe 47 dans le dos avec une injection qui provoque un coma si profond qu’il passe pour mort, et remet la dépouille du tueur à Cayne qui organise alors ses funérailles. Mais, avant que son corps ne soit incinéré, 47 se réveille et extermine tout le monde autour de lui, y compris Cayne. Ainsi libérée de la concurrence, Diana peut relancer l’ICA… sans le concours de 47 toutefois. La dernière véritable mission de cet opus donne à penser que notre tueur travaillera désormais pour la CIA.
Autour de 47
Le journal de Ort-Meyer
Ort-Meyer aurait tenu une sorte de carnet de note durant ses longues expérimentations(environ 30 ans !) sur les clônes. A la sortie d
Hitman 2: Silent Assassin, Eidos Interactive a rendu publics quelques extraits du carnet portant sur le clône 47, disponible ici.L'Agence
Très peu de choses ont filtré au sujet de cette Agence. Cette fois-ci, c'est avec la sortie de
Hitman: Contracts que le joueur en sait un peu plus, une page consacré à l'Agence étant disponible sur
le site officiel du jeu. Il s'agirait d'une organisation fournissant les meilleurs services de
mercenaires et d'
assassins à toutes personnes dont le porte-feuille peut suivre. Ses origines remontent à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ses fondateurs auraient travaillés dans la
Légion étrangère auparavant. Les spécialistes oeuvrant pour l'Agence sont contactés par une femme du nom de Diana Burnwood, mais aucun ne l'a jamais rencontrée. Son existence même est parfois remise en question. Quant à son siège, on pense qu'il est basé quelque part en Europe, bien que l'Agence s'occupe de contrats du monde entier. Bureau minuscule ou haut building à la pointe de la technologie, les rumeurs abondent sur ce fameux
Siège social.
Diana reste la seule personne à avoir réussi à "piéger" 47 (voir Hitman: Blood Money).
Le logo de l'Agence est inspiré de l'ancien symbole du MI5, utilisé jusqu'en 1955, visible . "Merces Letifer" est une inscription latine qui peut être traduite par "marché mortel". " I - O - I ", lettres présentes aux sommets du triangle, signifient, IO Interactive. Sur la couronne est inscrit, " 0 0 7 ", petit clin d'oeil des développeurs à " James Bond ", célèbre agent secret des services britanniques ( MI6 ou SIS ). On soupçonne d'ailleurs l'ICA d'être une branche secrète résultant d'une fusion entre le MI5 et du MI6. Mais sans aucune certitude.
Le Code-Barre de 47
Un des signes distinctifs de 47, c'est ce mystérieux code-barre tatoué sur le haut de sa nuque. Il servait en fait de signe de reconnaissance à Ort-Meyer pour différencier ses créations. Un scanner permettait de contrôler les allées et venues des différents clônes.
Le chiffre 47
Officiellement, le numéro 47 fut attribué pour désigner celui-ci à cause de son code-barre (640509-040147). Il n'empêche que lors des aveux de Ort-Meyer à son fils à la fin du premier opus, ce dernier parle d'un "47
e Chromosome" pour désigner l'être parfait dont il est si fier.
Psychologie de l'Assassin
Tandis que l'introduction du premier opus proposait une
Philosophie sur la
Mort, le second opus, et surtout le troisième, offraient diverses citations morbides provenant de
La Psychologie de l'Assassin, ouvrage
fictif censé octroyer un surplus de crédit à
47.
- Un loup à l'apparence humaine traquant des hommes aux allures de loup.
- Lorsqu'on tue pour l'argent, il n'y a plus de règles.
- Quels que soient l'endroit ou l'heure, de jour comme de nuit, il ne pense qu'à une chose : la mort
- En vérité, le tueur à gage n'a pas d'existence réelle. Il n'est qu'une illusion, une entité que ses ennemis ne peuvent ni voir ni atteindre...
- Abandonnez toutes les formes de la compassion. Vous tenez alors l'arme la plus dangereuse jamais imaginée par un être humain : lui-même.
- Si le tueur à gages est impitoyable, c'est parce qu'il a conscience de cette profonde vérité : que ni son corps, ni son esprit ne lui appartiennent.
47 au cinéma
La série Hitman vient d'être adapté au cinéma. Le blog officiel du film a été ouvert :
http://hitman.blog.toutlecine.com/Liste des jeux
Liens externes
Notes