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Louis Malvy, né à Figeac (Lot) le 1er décembre 1875 et mort à Paris le 10 juin 1949, est un homme politique Radical français.
Mandats politiques
- Député du Lot de 1906 à 1919 et de 1924 à 1940
Fonctions gouvernementales
- Sous-secrétaire d'Etat à la Justice dans le gouvernement Ernest Monis, du 2 mars au 27 juin 1911
- Sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur et aux Cultes dans le gouvernement Joseph Caillaux, du 27 juin 1911 au 14 janvier 1912
- Ministre du Commerce, de l'Industrie, des Postes et Télégraphes dans le gouvernement Gaston Doumergue (1) du 9 décembre 1913 au 17 mars 1914
- Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Gaston Doumergue (1) du 17 mars au 9 juin 1914
- Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement René Viviani (1) du 13 juin au 26 août 1914
- Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement René Viviani (2) du 26 août 1914 au 29 octobre 1915
- Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Aristide Briand (5) du 29 octobre 1915 au 12 décembre 1916
- Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Aristide Briand (6), du 12 décembre 1916 au 20 mars 1917
- Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Alexandre Ribot (5) du 20 mars au 31 août 1917
- Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Aristide Briand (9) du 9 mars au 10 avril 1926
Action politique
Il est ministre de l'intérieur lors de la Première Guerre mondiale. Il décide de ne pas appliquer le
Carnet B afin de prévenir une éventuelle réaction ouvrière face à la guerre et permettre audacieusement le ralliement des ouvriers à l'
Union sacrée. Lors de la contestation sociale de 1917, qui consumme le consensus autour de l'
Union sacrée, il fait pression sur les entrepreneurs pour accorder des augmentations aux employés pour que ces derniers puissent faire face à la vie chère, à l'image de la grève des ouvrières, à Paris, en juin. Partisan d'une
Paix blanche, il est arrêté sur ordre de
Clemenceau de même que
Joseph Caillaux. Il est condamné par la haute cour de justice pour forfaiture en 1918, et condammné à 5 ans de bannissement. Il partit en exil en Espagne, puis fut amnistié. Le 10 juillet 1940, à Vichy, il vota les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.
Son petit-fils, Martin Malvy, fut ministre de François Mitterrand.
Bibliographie
Ouvrages sur Louis Malvy
- Jean-Yves Le Naour, L'affaire Malvy, le Dreyfus de la Grande Guerre, Hachette Litterature,8 Novembre 2007 (ISBN 2012373933)
Voir aussi
- Liste des ministres français de l'Intérieur