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Erik Satie (Alfred Erik Leslie Satie, né à Honfleur, Calvados, le 17 mai 1866 et mort à Paris le 1er juillet 1925 , est un Compositeur et Pianiste Français.
Après quelques semaines, réalisant que l’armée n’est pas pour lui, il s’expose volontairement au froid et attrape une congestion pulmonaire. Il se fait réformer. En 1887, il s’installe à Montmartre. À cette époque commence une longue amitié avec plusieurs poètes, comme Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine ou le poète romantique Patrice Contamine. Il fait éditer ses premières compositions par son père.
En 1890, il déménage au 6, rue Cortot, toujours à Montmartre et fréquente le cabaret le Chat noir où il fait la connaissance de Claude Debussy. En 1891, les deux amis s’engagent dans l’« Ordre kabbalistique de la Rose-Croix » fondé par le « sar » Joséphin Péladan et Stanislas de Guaita. En qualité de maître de chapelle de cet ordre, il compose plusieurs oeuvres dont les Sonneries de la Rose-Croix et Le Fils des Étoiles. Poursuivant son engouement mystique, il crée sa propre église : l’« Église métropolitaine d’art de Jésus-Conducteur » et lance des anathèmes contre les « malfaiteurs spéculant sur la corruption humaine ». Il est à la fois le trésorier, le grand-prêtre mais surtout le seul fidèle ! Contraint à cette réalité, il doit finalement l’abandonner.
En 1892, il réalise ses premières compositions et, en 1893, entame une relation avec la peintre Suzanne Valadon le 18 Janvier. Bien qu’il l’ait demandée en mariage après leur première nuit, le mariage ne se fait pas, mais Valadon s’installe rue Cortot dans une chambre près de Satie qui se passionne bientôt pour elle, l’appelant sa Biqui, rédigeant des notes passionnées sur « tout son être, ses beaux yeux, ses mains douces et ses pieds minuscules ». Il compose pour elle ses Danses Gothiques tandis qu’elle fait son portrait. Six mois plus tard, le 20 Juin, leur rupture laissera Satie le coeur brisé, « avec une solitude glaciale remplissant la tête de vide et le coeur de tristesse ». On ne lui connaît pas d’autre relation intime. Comme pour se punir lui-même, Satie compose "Vexations", un thème construit à partir d'une mélodie courte, qu'il faut répéter 840 fois, selon ses notes ! Bien que beaucoup prennent ceci pour une blague, des compositeurs comme John Cage le prennent au sérieux. En tout, Vexations durerait presque 20 heures !
La même année, il fait la connaissance de Maurice Ravel.
Plus tard il écrira de Ravel : "Ravel vient de refuser la légion d'honneur, mais toute sa musique l'accepte"
En 1895, il hérite d’une certaine somme d’argent qui lui permet de faire imprimer plus d’écrits ainsi que de changer de vêtements, abandonnant le style ecclésiastique pour le velours. Il achète un costume unique en sept exemplaires, couleur moutarde, qu'il portera constamment ! Il est connu à Paris comme étant le "Velvet Gentleman". En 1896, tous ses moyens financiers ayant fondu, il doit s’installer dans un logement moins coûteux, d’abord dans une chambre minuscule rue Cortot puis, deux ans plus tard, en 1897, à Arcueil. thumb
Il rétablit le contact avec son frère Conrad et abandonne des idées religieuses auxquelles il ne retournera pas avant les derniers mois de sa vie. Il surprend ses amis en s’inscrivant, en octobre 1905, à la Schola Cantorum de Vincent d’Indy pour y étudier le contrepoint classique, ce qui est rare lorsqu'on a déjà 39 ans ! C’est également à cette époque qu’il devient socialiste, collabore au Patronage laïc de la communauté d’Arcueil et change à nouveau d’apparence pour celui du « fonctionnaire bourgeois » avec chapeau melon, parapluie, etc.
En 1915, il fait la connaissance de Jean Cocteau avec qui il commencera à travailler à partir de 1916. il fait également la connaissance, par l’intermédiaire de Picasso, d’autres cubistes, comme Georges Braque, avec qui il travaillera également sur des projets qui ne verront pas le jour.
Avec Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger et Germaine Tailleferre, auxquels se joindront Francis Poulenc et Darius Milhaud, il forme Les Six dont il se retire en septembre 1918 sans donner d’explication. En 1919, il est en contact avec Tristan Tzara qui lui fait connaître d’autres dadaïstes comme Francis Picabia, André Derain, Marcel Duchamp, Man Ray avec lequel ils fabriqueront son premier readymade à leur première rencontre. Dans les premiers mois de 1922, il prend le parti de Tzara dans le différend entre Tzara et André Breton au sujet de la nature vraie de l’art d’avant-garde, tout en parvenant à maintenir des relations amicales dans les deux camps.
Ses oeuvres sont à l’image de sa personnalité, fantasque, décalée, cherchant à épurer sa musique dans une époque qui n’était pas musicalement dans ce ton-là, mais surtout à s’en distinguer.
Il a écrit de nombreuses partitions sans barres de mesures et avait son propre style d’annotations sur la manière d’interpréter ses oeuvres.
Il inspira entre autres John Cage, Claude Debussy, Francis Poulenc, Maurice Ravel, Jean Cocteau ou encore le groupe des Six, et fut pianiste accompagnateur notamment du chansonnier Vincent Hyspa au cabaret Le Chat Noir.
Une plaque à son nom est visible sur sa maison à Montmartre ainsi qu’à Arcueil. On peut visiter sa maison à Honfleur transformée en musée.
Néanmoins, Satie a aussi écrit des oeuvres comme Socrate, sur un texte de Platon traduit par Victor Cousin, qui montrent son côté sérieux !
Ils y trouvèrent un piano complètement désaccordé, rempli de correspondances non ouvertes (auxquelles Satie avait toutefois en partie répondu). Dans un placard, une collection de parapluies et de faux-cols. Et dans l’armoire, des costumes de velours gris identiques au sempiternel costume que Satie portait toujours : il les avait fait faire d’avance et en prenait un nouveau lorsque le précédent commençait à être trop usé…
L’état du studio était significatif de la pauvreté dans laquelle vécut Satie ; ne pouvant vivre de ses talents de musicien, il ne se plaignait toutefois pas ou très peu. Quant à demander une aide financière à ses proches, c’était chose encore plus rare et plus difficile pour lui. Il n’allait pratiquement jamais demander de l’aide à ses amis, lui qui était pourtant un personnage très entouré.
Seuls quelques-uns se doutaient de sa situation et ce n’est qu’à sa mort, à la découverte de l’appartement, qu’ils prirent la mesure de la misère dans laquelle il vivait, misère qu’il appelait « la petite fille aux grands yeux verts ».
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