Ali Douagi ou
Ali Douaji (
على الدوعاجي), né le
4 janvier 1909 à
Tunis et décédé le
27 mai 1949 à Tunis, est un nouvelliste et homme de théâtre
tunisien.
Sa famille, d'origine turque, appartient à la petite Bourgeoisie de Tunis. Ali Douagi perd son père à l'âge de 3 ans et est élevé par sa mère. Il fréquente l'école Kheireddine et la Médersa Irfaniya mais ne dépasse pas l'enseignement primaire. Il devient Ouvrier dans un Magasin de Textile appartenant à Béji Mebazzaa.
Connu pour ses satires, il est l'une des figures emblématiques de la Bohème et du spleen des intellectuels du café Taht Essour de Bab Souika. Douagi a été publié dans plusieurs mensuels et hebdomadaires des années 1930 et 1940. Ses écrits sont caractérisés par un réalisme souvent caricatural, ce qui rend parfaitement compte des moeurs et travers de la société tunisienne de l'époque.
Plusieurs de ses nouvelles parues dans divers journaux, entre 1935 et 1959, ont été réunies dans un recueil intitulé Il m'en a fait veiller, des nuits (سهرت منه الليالي). Les plus connues sont :
- Le trésor du pauvre (1935)
- Le berger des étoiles (1944)
- La mère d'Eve (1959) préfacée par Taha Hussein
Il meurt de la Tuberculose à l'hôpital La Rabta de Tunis.