Hamma Hammami, né le
8 janvier 1952 à El Aroussa, est un homme politique
tunisien d'
Extrême gauche.
Il est le porte-parole d'un parti clandestin : le Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT). Professeur de lettres et civilisation arabe, il dirige le journal interdit El Badil et a appartenu à l'organisation clandestine Le travailleur tunisien.
Hammami entre dans la clandestinité en février 1998. Auparavant, il est condamné plusieurs fois et purge des peines de prison entre 1972 et 1995, dont l'une liée à une affaire de droit commun qu'il conteste. Durant ces différents Procès, il est reconnu coupable des chefs d'inculpations suivants : atteinte à la sûreté de l'État, appartenance à une association non reconnue (Le travailleur tunisien), outrage à l'ordre public et propagation de fausses nouvelles, maintien d'une association non reconnue (PCOT), diffusion de tracts de nature à perturber l'ordre public, tenue de réunions non autorisées et collecte d'argent sans autorisation, etc.
Il est condamné le 14 juillet 1999 par Contumace par le Tribunal correctionnel de Tunis à 9 ans et 3 mois de prison pour maintien d'une association qui appelle à la haine, outrage à l'ordre public, outrage à la magistrature, diffusion de tracts susceptibles de troubler l'ordre public, appel à la rébellion et incitation des citoyens à violer les lois du pays, organisation de réunions sans autorisation et mise à la disposition d'un local pour réunions non autorisées. Il choisit alors de continuer à vivre dans la clandestinité jusqu'au 2 février 2002, date à laquelle il se présente devant le Tribunal correctionnel de Tunis pour faire opposition à son jugement. Il se voit alors confirmer sa peine. Il est libéré quelques mois plus tard.
Hammami est marié à Radhia Nasraoui (avocate et militante des Droits de l'homme) et père de trois filles : Nadia, Oussaïma et Sarah.
Références
Lien externe