Imbourch (« Recherche » dans le sens de « recherche de la vérité ») est une revue indépendante en breton fondée par Youenn Olier en 1969.Origine
Tout d'abord revue officieuse d’
Emsav Ar Bobl Vrezhon, appareil politique resté embryonnaire, qui répondait à l'évincement de
Youenn Olier et Pol Kalvez d’
Emsav ar Stad Brezhon (ESB), une autre structure vit assez vite le jour,
Skol An Emsav.
Suite au congrès de Skol An Emsav à Guingamp en 1972, Pol Kalvez en perdit la présidence, et Youenn Olier prit ses distances avec SAE qui, suite à 1968, optait pour une ligne « populiste » (par opposion à « élitiste » : Gwalarn et SADED, Strollad an Deskadurezh eil Derez, l'ancêtre des Collèges Diwan) et qui n'acceptait plus l'héritage chrétien.
Inspiration chrétienne
A partir de là,
Imbourc'h devient clairement
chrétienne d'inspiration et publiait chaque mois des
Notennoù Politikel : une tribune de réflexion sur l'évolution du monde et de l’
Emsav par Youenn Olier, et ceci jusqu'à son décès en décembre
2004. La démarche est clairement conforme à l'enseignement de l'Église catholique et aussi résolument « élitiste », de manière à pouvoir exprimer tous les plis de la pensée en
Breton (publication de 3 dictionnaires de mots nouveaux correspondant aux besoins de la revue, notamment dans les domaines de la réflexion philosophique, politique et théologique, notamment avec les articles de Jil Ewan).
Publications
Les publications d’
Imbourc'h s'accèlérèrent avec le temps pour devenir prolifiques en nombre de pages publiées dans les années
1990... mais pas en nombre d'exemplaires tirés : environ 200. La qualité de ces éditions est très artisanale, car
Imbourc'h imprime et relie lui-même ses éditions, à cause du faible tirage.
Ainsi il y eut plus de trois mètres de bibliothèque de publiés de 1969 à 2004, dont notamment 25 volumes du Deizlevr de Youenn Olier, et le Bréviaire traduit du latin par Marsel Klerg, édition réalisée par Pol Kalvez (12 volumes).
Époque moderne
Depuis
2000, un bulletin a été lancé par Tepod Gwilhmod,
Kannadig Imbourc'h, et la maison d'édition a été ratachée à
Emglev An Tiegezhioù. Elle est, en plus d'être d'inspiration
catholique, ouvertement «
nationaliste » (depuis
2000), terme qui révèle surtout le lien politique étroit entre le fait de parler breton et l'identité bretonne : « Est breton celui qui parle breton » dit Tepod Gwilhmod.
Contributeurs
Le bulletin de Emglev An Tiegezhioù est
Imbourc'h, dirigée par
Yann Mikael, avec des contribution de Tepod Gwilhmod, Pol Kalvez,
Youenn Olier (+
2004), Maoris Ar C'hollo, Rafael Urien (Emsav Broadelour Brezhon), Toussaint Caulet...