La Confrérie des layènes est une confrérie du Sénégal, originaire de Yoff, village lébou devenu l'une des communes d'arrondissement de Dakar.
Seydina Limamou Laye
Article détaillé : . D'abord
Islamisés, les villageois ont répondu à l'appel de
Seydina Limamou Laye (PSL), le
24 mai 1883 qui se présenta comme le « Bien Guidé » ou «
Mahdi » encore attendu par les autres musulmans dans le monde.
Il les invita à encore plus de sincérité et pureté dans les prières et à continuer à observer les rites musulmans :
- ablutions (les Layènes se lavent jusqu'au genou et ne s'arrête pas aux chevilles lors de leurs ablutions) ;
- prières (chants pour glorifier avant tout début de prières) ;
- justice sociale ;
- aumône, ...
Il était confronté aux castes, au culte des génies (les rabs), à l'Islam orthodoxe, au gouverneur français qui redoutait la constitution d'une force d'opposition.
Le culte
Le culte repose essentiellement sur la glorification et les louanges chantées à toutes les fêtes religieuses ou avant les prières. Quelque soit l'endroit dans le monde, le croyant layène se doit de constituer un rassemblement ou une association pour se regrouper afin de faire des invocations, récitations et pour approfondir sa connaissance du
Coran.
Ainsi le croyant assure sa purification en évitant les mauvaises actions et en multipliant les bonnes.
Le disciple doit se repentir pour nettoyer son âme de toute impureté, pêché, désobéissance et doit abandonner la pratique du culte des génies.
Il doit nettoyer ses vêtements ainsi que le lieu de prière sans oublier les ablutions du corps.
Il faut respecter ce pilier de l'Islam en suivant les heures de prières.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (fr) Claude Laborde, La confrérie layenne et les Lébous du Sénégal. Islam et culture traditionnelle en Afrique, Karthala, 1997 (ISBN 2865377121)
Liens externes