La
Revue de Paris (1829-1858) est une revue littéraire française fondée en
1829 par
Louis-Désiré Véron pour faire concurrence à
La Revue des Deux Mondes.
Elle accueillit de grandes plumes telles qu’Alexandre Dumas, Alphonse Karr ou Eugène Sue (voir liste ci-dessous).
Histoire
Honoré de Balzac y livra
L'Élixir de longue vie en
1830, puis la deuxième partie de
la Femme de trente ans en
1831, avant de donner à sa rivale, la
Revue des Deux Mondes, la nouvelle qui constituait le première partie du même roman intitulée
le Rendez-vous. Il y publia également :
l’Auberge rouge en
1831,
La Grenadière sous le titre
les Orphelins en
1832,
La Femme abandonnée en
1832, une partie de l
Histoire des Treize en 1833 et le début du Père Goriot en 1834.Rachetée en 1834 par François Buloz avec lequel Balzac fut en procès dès la troisième livraison du Lys dans la vallée, la revue déclina et sa publication fut interrompue en 1845. Elle fut ensuite reprise, entre autres par Théophile Gautier, Arsène Houssaye, Louis Marie de Lahaye Cormenin, accueillant les écrivains rejetés par la Revue des Deux mondes, notamment Gustave Flaubert, qui y fit paraître Madame Bovary. A ce moment la revue de Paris avait supprimé plusieurs passages du livre car elle craignait un procès (et à raison).Flaubert avait publié dans cette revue car Du Camp son ami en était membre...il le regretta, exprima son opposition à la suppression d'extraits de son livre et ne fit plus jamais paraître ses oeuvres dans les journaux. Supprimée par le gouvernement en 1858, la revue reparut en 1864-1865 sous le titre la Nouvelle Revue de Paris. Une autre Revue de Paris fut de nouveau lancée en 1894, toujours pour faire concurrence à la Revue des Deux Mondes. La Société à responsabilité limitée appartenait alors à Edmond de Fels (1858-1951), qui la transmit à son fils André, et à sa fille Edmée, duchesse de La Rochefoucauld (1891-1991).
Suspendue en 1940, elle reparut en mai 1945 et disparut définitivement en 1970.
Collaborateurs
Notes et références
Voir aussi
Lien externe