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Renault Frégate |
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Constructeur : Renault Dates de production | 1951 - 1960 | Production totale | 180 463 véhicules | Modèle précédent | Modèle suivant | Classe | routiére | Moteur(s) | | | | | | | | | | | | | Transmission | Carrosserie(s) | Longueur | 4 700 mm | Largeur | 1 720 mm | Hauteur | 1 540 mm | Poids | 1 230 kg | Plate-forme commune |
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ar:قالب:معلومات سيارة ca:Plantilla:Infobox Automobile da:Skabelon:Infoboks bil en:Template:Infobox Automobile es:Plantilla:Infobox Automóvil he:תינבת:תוינוכמ hr:Predložak:Auto model pt:Predefinição:Infobox automóvel La Renault Frégate a été présentée à la presse au Palais de Chaillot à Paris le 30 novembre 1950 par Pierre Lefaucheux, Administrateur général de la Régie Renault, avant d'être officiellement lancée au Salon de l'auto 1951.
Il s'agissait d'une Berline Tricorps avec moteur avant et transmission aux roues arrières qui avait pour ambition de concurrencer la Citroën Traction Avant, sur le marché depuis une quinzaine d'années.
Conçue hâtivement après l'abandon du projet 108 à moteur arrière à la fin de l'année 1949, la Frégate allait malheureusement traîner de nombreux défauts tout au long de sa carrière. Malgré des lignes élégantes et fluides, la Frégate devait se contenter d'un moteur à 4 cylindres en ligne à Longue course (85 x 88 mm) d'une Cylindrée de 1 996 cm³ (type 668) ne développant qu'une puissance de 60 ch, pour un poids annoncé de 1 230 kg.
L'Habitacle était en revanche très vaste (grâce au changement de vitesse au volant et au plancher plat), avec deux banquettes pouvant accueillir six personnes, et un coffre volumineux.
Le Châssis disposait d'une excellente Tenue de route grâce à ses quatre roues indépendantes et d'un excellent freinage grâce aux freins Bendix à commande hydraulique. Seule la direction, assez lourde, et la Boîte de vitesses au maniement assez dur venaient noircir le tableau.
La Frégate évolua assez peu entre l'année de son lancement (1951) et 1956, seules des versions dépouillées furent proposées : "Amiral", "2 litres" ou encore "Caravelle", les ingénieurs de chez Renault cherchant surtout à corriger les défauts de jeunesse dont souffrait la voiture en raison de son lancement anticipé. En 1956, la Frégate reçut le nouveau Moteur carré « Étendard » (type 671-01 : 88 x 88 mm) de 2 141 cm³, délivrant 77 ch. Cette même année, Renault lança une version luxe dénommée Grand Pavois, ainsi qu'un break du nom de Domaine. Une nouvelle Boîte de vitesses entièrement synchronisée fit son apparition en 1957 avant la présentation de la version Transfluide à boîte de vitesses semi-automatique en 1958. Cet ensemble transfluide était composé d'un convertisseur de couple et d'une boîte de vitesses (appelée gammes chez Renault) et disposant des rapports "Ville-Route", "Montagne" et "Exceptionnel". Le moteur étendard (type 671-03) de la frégate transfluide étant poussé à 80 ch.
Notons enfin qu'une autre version break de la frégate, la Manoir équipée de cette transmission est apparue en 1959, mais ne fit pas long feu. Elle ne fut en effet commercialisée pendant seulement dix-huit mois.
Malgré toutes ces améliorations et une fiabilité enfin présente, les ventes du haut de gamme de Renault n'étaient pas à la hauteur des attentes, surtout depuis la sortie de la DS 19 de Citroën, de conception beaucoup plus efficace. La production de la Frégate cessa en avril 1960, après environ 180 000 exemplaires.
Anecdote
Le président de Renault,
Pierre Lefaucheux, s'est tué au volant d'une Frégate le 11 février 1955, en dérapant sur une plaque de verglas.
Bibliographie
- Marc-Antoine Colin, La Renault Frégate de mon père, ETAI, 1997 (ISBN 2726883168)
- Automobilia, no 15, juillet 1997
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