Le Tartre-Gaudran est une
commune française située dans le département des
Yvelines et la
région Île-de-France.
C'est la commune la moins peuplée d'Île-de-France, avec 29 habitants seulement (en 1999).
Son nom dérive d'un anthroponyme gallo-romain, « Goderanus », « tartre » signifiant « Tertre », petite butte de terre à sommet aplati.
Géographie
La commune du Tartre-Gaudran se trouve dans le centre-est des Yvelines en lisière ouest de la forêt de Rambouillet, à la limite de l'Eure-et-Loir, à 40 kilomètres au sud de Mantes-la-Jolie, chef-lieu d'arrondissement, à 26 kilomètres à l'ouest de Rambouillet et à 49 kilomètres au sud-ouest de Versailles, la préfecture du département.
La commune est limitrophe de Grandchamp et La Hauteville au nord, de La Boissière-École à l'est, et confine au département d'Eure-et-Loir et à la région Centre, avec Faverolles au sud et Les Pinthières à l'ouest.
C'est un plateau entre 135 et de 150 mètres d'Altitude, en légère pente vers le sud, bordé au sud par des hauteurs boisées culminant à 168 mètres (butte-témoin), qui séparent la commune de Faverolles. Sa limite nord est marquée le fond d'un Talweg qui prend naissance dans la commune voisine de La Hauteville et qui se prolonge vers le nord-ouest par le haut cours de l'Opton, ruisseau affluent de la Vesgre.
Le territoire est quasi-totalement rural, à 98 %. L'espace rural se partage approximativement entre les terres cultivées (60 %) et les bois et forêts (40%), ces derniers se trouvant en périphérie, principalement à l'ouest et au sud (Les bois Vallée, Bois du Groussay).
L'habitat se résume à trois fermes et quelques habitations dispersées dans le territoire. L'espace construit se limite à 1 % du territoire communal (soit 3,4 ha) et comprend presque exclusivement des habitations anciennes.
Elle est traversée dans sa partie ouest par la route départementale 983 reliant la RN 12 à Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) situé à huit kilomètres au sud-ouest.
Histoire
Ce territoire fut au
XIIe siècle la propriété du
Chanoine de la cathédrale de Chartres, Geoffroy de Lève. En
1250, le seigneur est Robert du Tertre. La famille du Tertre conserva cette seigneurie pendant trois siècles, avant qu'elle ne retourne en possession du
Diocèse de Chartres au
XVIIe siècle.
Au XVIIIe siècle, ce fut une Seigneurie appartenant au comte de Morville.
Depuis la destruction de l'église en 1832, la paroisse est rattachée à celle de La Hauteville.
En 1993, Albert Uderzo dessine le blason de la commune.
Démographie
En
1900, elle fut reconnue plus petite commune de France avec 17 habitants à l'époque.
Évolution démographique (Source : Cassini et INSEE) <nowiki /> |
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Histogramme (élaboration graphique par Wikipédia)
Économie
La population active comprend 12 personnes, actives dans le
Secteur tertiaire, commerce et services aux particuliers. Quatre d'entre elles relève de la catégorie cadre et les autres de la catégorie employés. Aucun chômeur n'est recensé (données 1999).
Le territoire de cette commune rurale est essentiellement consacré à l'Agriculture (production céréalière).
Culture
Cette petite commune n'a plus d'
église, l'ancienne église paroissiale construite en
1162 fut démolie en
1832. À son emplacement se trouve un simple
Calvaire dédié à
Saint Pancrace. Les offices religieux sont faits à l'église de
La Hauteville.
De la même façon, c'est le Cimetière de ce village voisin qui est utilisé pour les inhumations. Le Monument aux morts de La Hauteville commémore aussi les morts du Tartre-Gaudran et de Grandchamp.
Aucun élément n'a été recensé dans l'inventaire du patrimoine du ministère de la Culture.
Blason
Le
blason de la commune fut dessiné en
1993 par
Albert Uderzo. Son
Blasonnement est :
« De gueules au sabot d'argent voguant sur une mer fascée ondée d'azur et d'argent de six pièces, au chef abaissé d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, ledit sabot mâté et voilé d'argent brochant sur le chef. »
Il est inspiré de
celui de la ville de Paris, mais la
nef est remplacée par un
Sabot flottant. La commune a adopté comme
devise « Nec mergitur item » (« il ne coule pas non plus »), ce qui constitue une autre référence à Paris, dont la devise est
« Fluctuat nec mergitur », « elle flotte mais ne coule pas », s'agissant de la nef représentée sur les armes. C'est une manière pour la commune la moins peuplée d'Île-de-France de se comparer à la plus importante de France, avec un clin d'oeil quant au statut agricole de la commune.
Voir aussi
Notes, sources et références
Article connexes
Liens externes
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