Guerting est une commune française, située dans le département de la Moselle. Elle est localisée dans la région naturelle du Warndt et le bassin de vie de la Moselle-est.
Géographie
Le village de Guerting se situe au Nord-Est de la
région Lorraine, entre
Metz et
Sarrebruck. Blotti au fond de la cuvette
boisée du
Warndt, il offre une multitude de
paysages, passant d'un petit
vallon au
Plateau lorrain. La dépression s'écarte progressivement vers le Sud-Est. Il s'agit du pays du
Sable à l'affleurement du
grès rose des
Vosges.
Hydrographie
Le
Ruisseau qui prend sa
source à l'Ouest du
Village récupère l'eau d'une multitude de petites sources qui naissent çà et là dans les
collines, traverse la localité puis ses eaux se perdent dans la
Roselière de
Ham-sous-Varsberg, avant de se jeter dans la
Bisten.
Histoire
La préhistoire et l'Antiquité
L'étymologie du
Nom du
Village, très longtemps associée à l'
Allemand Garten (jardin), proviendrait en fait du nom d'un chef germanique obscur,
Garto ou
Gerto. Le
Suffixe ing, très fréquent dans la région, signifie
chez les gens de. Le
BAN de Guerting est fréquenté dès l'
époque préhistorique, mais les rares
vestiges retrouvés ne permettent pas de savoir s'il s'agit d'une occupation sédentaire ou bien seulement passagère.
À l'époque romaine, divers établissements bien attestés existent, tels que le grand domaine agricole de Blittling et ses dépendances, le site du Gauvenner, ainsi que les voies romaines. Des Römerburren, tuiles d'origine romaine retrouvées dans les fondations de l'église, étaient cette thèse. Mais avec les invasions barbares débute pour Guerting un long silence archéologique d'un Millénaire.
Le Moyen Âge et l'époque moderne
Des documents manuscrits prouvent une occupation du site villageois dès le XIIIe siècle et la Population dépend jusqu'à la Révolution française de la Seigneurie de Warsberg. Des générations laborieuses se succèdent sans laisser de traces nominatives jusqu'en 1585. Au XVIIe siècle, divers documents plus complets apportent désormais de meilleurs éclaircissements sur la population.
La Guerre de Trente Ans disloque la communauté et la population s'enfuit vers le Luxembourg et les grandes villes rhénanes. Le village est déserté durant près de vingt ans. Trois familles reviennent s'installer en 1662 et le relèvement débute très lentement, pour ne commencer à s'accélérer qu'à la fin du XVIIe siècle. La population de cette époque effectue un travail de longue haleine, comprenant la remise en état du BAN, la reconstruction des habitations et des monuments religieux. Lors du Recensement ducal de 1708, Guerting compte déjà vingt feux, soit soixante-dix-sept habitants, partagés entre quarante-cinq communiants et trente-deux non-communiants. La population s'avère être très jeune.
En 1754, le village a doublé et abrite désormais cent quatre-vingt-cinq âmes. La Population de cette époque est fortement soumise aux épidémies et tributaire des récoltes. Les parcelles de cultures diminuent avec les héritages et le Village compte désormais de nombreux journaliers, qui ne font que vivoter d'une année sur l'autre. Aussi certaines familles quittent Guerting vers 1770 et partent s'installer dans le Banat, malgré les interdictions des autorités.
L'époque contemporaine
Un demi-siècle plus tard, la population a de nouveau doublé et en
1822, on recense trois-cents quatre-vingt-quinze habitants. En
1851, Guerting atteint un maximum
démographique avec cinq-cents-sept habitants. La
Misère de la
Population transparaît dans les notes des
conseils municipaux. La vente des biens communaux, le soutien aux indigents, ne peuvent aider une large part de la population soumise de plein fouet à la crise économique associée à la crise de la pomme de terre des années
1846-
1848. L'ouverture de la ligne de
Chemin de fer Saint-Avold-
Paris, dès
1852, facilite les départs de nombreuses familles vers les grands centres urbains et surtout vers la
Capitale. Les migrants vont rejoindre des amis, des parents, qui leur ont trouvé un emploi, un logement. À
Paris, cette population s'installe massivement dans le XIIIe arrondissement et on continue, pour un temps du moins, à se
marier entre Mosellans germanophones. En l'espace de vingt ans, ce sont près de cent-cinquante personnes qui quittent le village. Les
recensements ne trahissent qu'imparfaitement ce phénomène car le solde naturel reste très élevé et la diminution de population paraît de ce fait moins importante.
L'annexion à l'Allemagne en 1870 et les difficultés de l'Agriculture dans les Années 1880 maintiennent cet Exode rural vivace, et Guerting perd encore cent-treize habitants jusqu'en 1890. Entre 1890 et 1900, un Phénomène inverse se produit. Certaines familles ayant gagné suffisamment d'argent, elles reviennent au pays. L'ouverture des mines de charbon de Petite-Rosselle puis de Creutzwald, à la fin du XIXe siècle, transforme profondément l'emploi et la vie des Guertingeois du XXe siècle. Le Plein emploi permet de rester vivre sur place et la Croissance de la Population est quasi constante. En 1999, Guerting compte huit-cents cinquante-neuf habitants. Tout au long du XXe siècle, ce sont surtout les jeunes gens en âge de se marier qui quittent Guerting pour s'installer à proximité de leur emploi. La facilité des déplacements entraîne parallèlement des départs de plus en plus lointains.
Pour protéger les populations situées entre la Frontière et la Ligne Maginot, les autorités françaises les font évacuer dès la déclaration de guerre, le 1er septembre 1939 . Hormis les mineurs, dirigés vers les mines de charbon, surtout dans le Pas-de-Calais, les autres habitants sont accueillis par le Village de Bouresse, dans la Vienne. Guerting est resté lié d'amitié avec Bouresse et les échanges se font tous les deux ans.
La Langue parlée par les habitants est de toujours le francique, mais le français la supplante progressivement.
Administration
Liste des maires successifs |
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|
mars 1919 | 1919 | François Jager | - | - |
décembre 1919 | 1922 | Nicolas Jager | - | - |
juillet 1922 | 1925 | Valentin Reslinger | - | - |
mai 1925 | 1935 | Jacques Bauer | - | - |
mai 1935 | 1940 | Joseph Bernard | - | - |
1940 | 1944 | (Rattachement à Ham) | - | - |
décembre 1944 | 1953 | Joseph Bernard | - | - |
avril 1953 | 1959 | Jean-Pierre Jager | - | - |
mars 1959 | 1971 | Jean Reslinger | - | - |
mars 1971 | 1983 | Charles Reslinger | - | - |
mars 1983 | 1989 | Julien Dorre | - | - |
mars 1989 | 1995 | Camille Bernard | - | - |
juin 1995 | ? | Raymond Marek | - | - |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
Démographie
La forte
Natalité de
1900 à
1920 accroît naturellement la population qui atteint six-cents-cinquante habitants en
1926. Une mini-crise affecte les houillères à
La Houve de
1927 à
1933, d'où quelques départs vers d'autres
industries lorraines. Après le deuxième conflit mondial, le
Plein emploi aux houillères maintient au village les jeunes en âge de fonder une
famille. Les difficultés pour trouver un terrain pour construire dans les
Années 1960 obligent nombres de jeunes
ménages à s'installer dans les communes environnantes.
Le Phénomène contraire se produit lorsque la commune construit le Lotissement de la Forêt en 1976 et aménage l'impasse des Prés en 1985. Les propriétaires de terrains constructibles, las de les garder pour leurs descendances qui ne trouvent pas d'emplois dans la région, les vendent aux candidats à la construction à partir des Années 1990.
Évolution démographique(Source : INSEE)1926 | 1931 | 1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 |
---|
650 | 588 | 563 | 597 | 692 | 723 | 702 | 776 | 759 | 856 | 858 |
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes |
Personnalités liées à la commune
- Adam Bourst : Guerting retrouve son Autonomie communale en 1833 dans un climat délétère avec la commune de Ham-sous-Varsberg. La Chapelle, l'école et les chemins sont dans un état pitoyable de vétusté et la commune n'a pas de moyens. Le premier maire Michel Albrecht n'est pas capable de juguler la situation et démissionne en 1840, au profit du cabaretier Adam Bourst. Celui-ci décide d'arracher la chapelle et de construire l'église. Victime de la lenteur des travaux et d'irrégularité dans les comptes, il devra démissionner une première fois en 1847. Blanchi de tout soupçon en 1848, il est nouveau été suspendu de ses fonctions en 1852 par un malencontreux fait divers professionnel. Très choqué par ces affaires, il s'expatrie avec sa famille à Paris.
- François Reslinger : incarne l'image du monde associatif et bénévole. Décédé le 2 mai 1994 à l'âge de quarante-neuf ans, il est le dernier président de la Société des Mineurs, membre du Comité des Amis de Bouresse et des Renards Radins, parrain de la coupe Sylvain Tonnelier et du drapeau des Anciens Combattants. Il était présent et disponible dans toutes les manifestations au village. La place devant la salle polyvalente porte son nom.
- Henri Reslinger et Jean-Joseph Reslinger : originaires du village, cadres des HBL, ils exercent la fonction d'ingénieur.
- Jean Lemoine : nommé Curé de Falck et Guerting le 20 novembre 1702, il est inhumé le 12 février 1743 dans la Chapelle du village nouvellement construite. Il demeurait dans la maison curiale qui est le renfoncement des maisons actuelles 36, 37 et 38 rue Principale. Il comble de bienfait le village pendant quarante ans, un peu au détriment de Falck, grâce à une transaction avec les religieux de l'abbaye de Bouzonville qui lui permettent de garder la Dîme.
- Famille Job : le berceau de la famille s'installe à Guerting en 1710. Parmi les descendants, on retrouve trois générations de Jean-Adam Job. Le père et son fils seront maires de Hargarten-aux-Mines, le petit-fils maire de Creutzwald (1876-1882). C'est aussi Adam Jean-Pierre Job de Holling, un membre de cette grande famille, qui construit l'église paroissiale en 1842-1843.
- Joseph Becker (1901-1965) : Cadre HBL et homme de confiance à La Houve (délégué du personnel), il était impliqué dans de nombreuses initiatives au village. Il a notamment participé à la création de la section locale de la CFTC et à la construction de la maison d'oeuvres.
- Valentin Jager : né à Guerting le 23 Frimaire de l'An X (14 décembre 1801), il est inhumé à Guerting le 13 mai 1849 dans des circonstances rocambolesques. Curé de Ham-sous-Varsberg de 1832 à 1849, ses paroissiennes très en colère contre la famille du Prêtre et des hommes en général, profitent des élections législatives pour exhumer le corps et le rapatrier dans leur Cimetière.
Lieux et monuments
- Église paroissiale : Peu de vestiges permettent de connaître les moyens de vie avant la Guerre de Trente Ans. Une Chapelle détruite pendant cette guerre était située au lieu et place de l'actuel choeur de l'église, dédiée à saint Jacques le Majeur. Il est probable que le monument de la Passion, de nos jours adossé au côté droit du Clocher, était érigé contre cette Chapelle. L'église paroissiale, construite en 1842-1843, remplace la chapelle vétuste et trop petite pour le besoin du village.
- Cimetière : Situé initialement autour de l'église, le Cimetière est saturé de tombes à la fin du XIXe siècle. Pour laisser une trace, un Calvaire est érigé à gauche du Clocher pour les défunts curés, enterrés dans ce cimetière. La commune entreprend la construction de l'actuel en 1902, à la sortie du village. Il est par ailleurs agrandi en 1950. Une réplique de la Grotte de Lourdes est érigée en 1977 par la Paroisse, à gauche du cimetière.
- Maison d'oeuvres : Par souci d'occuper ses paroissiens le dimanche, le bouillant abbé Joseph Müller fait construire en 1939 par des bénévoles très motivés, la plus grande maison d'oeuvres du canton de Boulay. Son successeur, l'abbé Joseph Pennerath, peu enclin à ce genre de Culture, fait cesser son activité en 1953. Le bâtiment à l'abandon est détruit en 1995 par la commune et deviendra une place de stationnement dans la rue de l'église.
- École : Le groupe scolaire la Cerisaie construit en 1954 remplace d'une part, une école-baraque de filles, située sur la place de la distillerie et d'autre part, l'école des garçons de nos jours à côté de la place de la Mairie.
- Sainte-Barbe : Le site de Sainte-Barbe, surplombant le village sur les hauteurs du Schoolenberg, est aménagé et financé par les membres de la Société des mineurs locale en 1958, avec leur président Mathias Tonnelier. Il est entretenu par la commune. L'association des Amis de Bouresse y a scellé des lettres en 1995 pour concrétiser le lien d'amitié qui lie le village avec cette commune de la Vienne. A la tombée de la nuit, en lettres lumineuses, les mots Glück auf, visibles au loin, rappellent le salut que les mineurs prononçaient avant de descendre au fond.
- Mairie - Agence du Crédit mutuel : La Mairie actuelle, construite en 1973 en partenariat avec la caisse locale du Crédit mutuel, remplace l'ancienne mairie-école devenue vétuste. Le bâtiment est relevé d'un étage en 2007.
- Zone ludique : Comprenant la salle polyvalente, les vestiaires et le club house pour l'ASG, deux terrains de Football et un Boulodrome, elle est aménagée en 1985.
- Zone de détente : Le Ranch, comprenant un city stade, un local et une piste de danse pour les activités associatives, date de 1999.
- Local des pompiers : Disposant d'une voiture d'intervention pour le CPI, il est construit en 1956.
- Distillerie : La distillerie, où les arboriculteurs de Guerting et des environs "brûlent" le Schnaps local (Eau-de-vie), principalement la Cerise noire appelée Kirsch, date de 1983.
- Calvaires : Les calvaires parsemant le ban communal datent du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
- Fermes : La ferme Saint-Nicolas, aujourd'hui GAEC de La Houve, est construite en 1852.
Vie associative
Fête des cerises
Il s'agit de la plus grande manifestation ludique du
XXe siècle dans le canton de Boulay. La fermeture de la frontière sarroise après le référendum du 1 janvier
1935 a créé un souci pour écouler les cerises. La Société de Musique organise une fête des cerises le 7 juillet
1935 pour aider les producteurs à vendre leurs fruits. L'élection d'une reine des cerises est une première dans la région. Le concept de cette fête abandonnée en
1940 à cause de la guerre est en grande partie reprise en
1954. On y ajoute chaque année un important
Corso. La dernière fête des cerises a eu lieu dans les prés à droite de la salle polyvalente, les
2 et
3 juillet 1988.
Le kirsch
L'histoire de l'
Eau-de-vie ou
Schnaps démarre au milieu du
XIXe siècle lorsque les
fonderies de
Creutzwald déboisent le plateau des Espen, au Nord-Ouest du village. Des membres de la famille Job, négociants en bois et originaires de Guerting, devenus propriétaires n'eurent d'autres solutions pour détruire les souches que de cultiver de l'
orge. Les trois fermes Saint-Jean, Saint-Nicolas et Saint-Jules, construites respectivement en
1850,
1852 et
1881 possèderont chacune leurs
alambics. Cette production de qualité très moyenne faiblit à la fin du siècle.
Le menuisier Jean-Pierre Jager achète en 1892 un alambic et l'installe dans sa maison, de nos jours 70 rue Principale. Celui-ci fonctionnera jusqu'en 1978. Le Syndicat des arboriculteurs prendra alors le relais dans l'ancien local de ramassage du Lait. Totalement réaménagé, ce local est actuellement doté de deux alambics mais connaît une baisse importante de son activité liée à l'état des arbres et au changement de comportement. Un autre alambic fonctionnera de 1936 à 1983 chez Georges Reslinger au 14 rue du Ruisseau. Les arbres fruitiers et surtout les cerisiers, sont plantés dans les terrains accidentés ou éloignés. Ils prolifèrent tout au long du XXe siècle par l'abandon progressif des activités agricoles familiales. La cerise noire de Guerting est la spécialité locale.
La télédistribution
En 1963, Guerting a été le premier village câblée de France. En 1983, le Centre d'animation socio-culturel a conçu, financé et animé la première télé locale française nommée TVG (Télé Vidéo Guerting). Le village est le seul en France à diffuser sur le réseau câblé toutes les célébrations en direct depuis l'église, et d'avoir retransmis deux messes consécutives par France 2 et la production Le Jour du Seigneur, les 31 octobre et 1 novembre 1993.
Les associations
Au début du
XXe siècle, il est bon de se regrouper pour s'entraider. Les animations sont donc essentiellement religieuses jusqu'à l'arrivée de l'abbé Willwohl en
1928. Ce revirement est le signe d'une prise de conscience populaire qui va en s'amplifiant jusque dans les
Années 1990. La
fête des cerises est un grand vecteur de la
Dynamique associative par son originalité et sa résonance dans la région. Le savoir-faire est longtemps indéniable et les associations des environs venaient puiser des idées au village. Depuis une décennie, le savoir-faire populaire s'essouffle par manque d'initiative et surtout de disponibilité. La société s'est transformée. Les possibilités ludiques individuelles induites par les technologies numériques, l'encadrement et la professionnalisation des activités populaires, les emplois sociaux aidés, la protection des biens et des personnes, ont considérablement aliéné l'esprit d'initiative bénévole.
Liste des associations
Le
Village demeure vivant au travers de ses nombreuses
associations que sont :
- Aide à la pouponnière de Ouidah
- Amicale des pompiers
- Amis de Bouresse
- Anciens combattants
- Association sportive Guerting
- Association sportive scolaire
- Centre d'Animation Socio-Culturel
- Chorale Sainte-Cécile
- Conseil de Fabrique
- Défense des victimes de l'exploitation minière
- LARTUPA
- Les retraités
- Pastorale Saint-Jacques
- Point de croix A petits pas, à petites croix
- Syndicat des arboriculteurs
- Télé-club
Bibliographie
- Jacques Carl, Les Familles de Guerting (1661-1900).
- Abbé Touba, Ortsgeschichte Lothringens Falck und Guertingen, 1912.
- Jean-Louis Graglia, Guerting ancien village de la seigneurie de Varsberg, 1978.
- Jean-Joseph Carl, L'église Saint-Jacques de Guerting, 150 années d'histoire (1843-1993).
- Jean-Louis Graglia, Caisse Mutuelle de Dépôts et de Prêts de Guerting (1910-1980).
- Marc Auburtin & Marc Jager, Les trente ans de l'AS Guerting (1960-1990).
Annexes
Liens internes
- Canton de Boulay-Moselle
- Communes de la Moselle
- Anciennes communes de la Moselle
- Correspondance des toponymies lorraines en français et en allemand
Notes et références
Liens externes