Royan
Royan (en Saintongeais Roéyan) est une commune française, située dans le département Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Royannais et les Royannaises. Station balnéaire de réputation internationale, Royan est une ville comptant 17 102 habitants, au coeur d'une Aire urbaine estimée à 38 638 habitants, ce qui en fait la quatrième Agglomération du département après La Rochelle, Rochefort et Saintes. Capitale de la Côte de beauté, elle se trouve à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde, le plus vaste estuaire d'Europe. Elle possède cinq plages, un port de plaisance et un port de pêche. Elle est est également connue pour le centre audiovisuel de Royan pour l'étude des langues (CAREL), ouvert en 1966 et qui attire des étudiants en langue française du monde entier. Située à environ quinze kilomètres du Zoo de la Palmyre, l'un des plus grands parcs animaliers d'Europe, elle abrite également le parc des jardins du monde, dont la fréquentation est d'environ 100 000 visiteurs par an (97 130 en 2007). On peut y admirer une remarquable collection d'orchidées et de plantes tropicales, ainsi qu'un Olivier millénaire nommé Calig, planté dans le parc en avril 2005. Ravagée par de terribles bombardements en 1945, la ville fut déclarée laboratoire de recherche sur l'Urbanisme et possède depuis lors un patrimoine architectural datant des années 1950 (architecture moderniste). À la suite de son martyre, il fut décidé le 28 février 1949, par la décision ministérielle n°14, de citer la ville de Royan à l'ordre de l'armée avec attribution de la Croix de guerre avec palme. La Devise de la ville est « ne m'oubliez ». GéographieLa commune se trouve à l’entrée de l’estuaire de la Gironde, sur la rive droite. Sur le Littoral, on trouve cinq conches, baies de sable fin entourées de falaises calcaires, dont la plus vaste, la Grande Conche, se déploie sur près de 2 600 m. C'est vers - 6000 que ces conches ont été tapissées de sable extrêmement fin (180 µm) qui les a isolées des Marais. LocalisationRoyan est situé sur le littoral Atlantique, à 60 km au sud de La Rochelle et à une centaine de km au nord de Bordeaux. Axes de communicationUn bac permet de relier le port de Royan à celui du Verdon, de l'autre côté de l'estuaire, en Gironde. La Gare SNCF de Royan est le terminus d'une ligne reliant la ville à Saintes, Angoulême et Niort (correspondances TGV pour Bordeaux et Paris). - par les airs :
- Aéroport de Rochefort-Saint-Agnant
- Aéroport de La Rochelle-Laleu
- Aéroport International de Bordeaux-Mérignac
Communes limitrophesNom de la commune (distance de centre à centre, à vol d'oiseau)Quartiers La ville est divisée en quartiers à l'architecture et aux fonctionnalités différentes. Les quartiers du Parc et de Pontaillac, excentrés et bâtis le long de plages, sont constitués de grandes villas balnéaires du début du XXe siècle, et sont essentiellement résidentiels. Lieux-ditsLa commune possède également de nombreux lieux-dits qui, pour la plupart, ont tendance à être intégrés en quartiers de la ville suite à l'urbanisation rapide de la côte. ReliefGéologieRoyan est construite sur un un plateau de roches Calcaire datant du Crétacé (environ 150 millions d'années). La formation de l'estuaire et des falaises et conches date d'il y a environ 65 millions d'années au moment où la naissance des Alpes et des Pyrénées a froissé les couches de calcaire. Un risque sismique léger concerne la commune qui est située non loin de la faille d'Oléron. Le 7 septembre 1972 le séisme d'Oléron d'une Magnitude de 5.7 a produit quelques dégâts dans la région et a pu être ressenti jusqu'en région parisienne. Le dernier séisme ressenti en date, toujours sur cette faille, d'une magnitude de 4.7, a eu lieu le 18 avril 2005. HydrographieLa commune est entourée par les marais de Pontaillac, Pousseau et Belmont. ClimatLe climat est de type océanique : la Pluviométrie est élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. L' Ensoleillement de la Charente-Maritime est le meilleur du littoral atlantique. Données généralesVille | Ensoleillement (h/an) | Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
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Paris | 1 797 | 642 | 15 | 19 | 13 | Nice | 2 694 | 767 | 1 | 31 | 1 | Strasbourg | 1 637 | 610 | 30 | 29 | 65 | Royan | 2250 | 755 | 4 | 13 | 26 | Moyenne nationale | 1 973 | 770 | 14 | 22 | 40 |
Tempête de décembre 1999La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin, du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan. Les bâtiments, les bois et les infrastructures portuaires et de communication sur la commune ont subi de lourds dégâts. ToponymieProbablement de Roiananum, désignant une villa gallo-romaine appartenant à un nommé Roius, mais faute de documents, ce n'est qu'une hypothèse. HistoireAntiquitéDès la Préhistoire, le site de Royan fut occupé : des Silex taillés mis au jour par des fouilles en attestent. Les Celtes commencèrent à mettre en valeur la Presqu'île (dans l' Antiquité, Royan était une presqu'île entre la Gironde et le vaste estuaire de la Seudre). Les Romains développent la culture de la Vigne, l’élevage des huîtres et la technique des marais salants. Tibulle célèbre sa côte à propos de la victoire de Messala et Ausone y construisit une résidence. En 418, les Wisigoths arrivent devant Saintes. Pour se protéger, Royan s'entoure de palissades en 419, date à laquelle il est fait mention de cette ville pour la première fois dans un vieux cartulaire. Grégoire de Tours mentionne une usurpation de l'église de Royan par les Wisigoths ariens. En l'été 844, les Vikings remontent la Gironde, pillant tout sur leur passage. Moyen ÂgeAu début du XI e siècle, un calme précaire revient, la presqu’île lentement renaît sous l’impulsion de petites seigneuries et des abbayes. Entre 1050 et 1075, le prieuré de Saint-Vivien de Saintes construit le Prieuré de Saint-Pierre sur le plateau à deux kilomètres du bourg. Ceci fixe un petit hameau. En 1092, l’abbaye de la Grande-Sauve installe un autre prieuré, celui de Saint-Nicolas, non loin du bourg. Celui-ci se trouve sur le rocher de Foncillon, au bord de la mer. Accolé au bourg, un petit Château protège le fond de la plage de la Grande Conche qui sert de port. À la fin du XI e siècle, déjà, l’activité portuaire est importante. Les nombreuses gabares qui empruntent la Gironde y font escale dans l’attente de vents ou de courants favorables. Le seigneur de Didonne en profite alors pour faire payer une taxe à tout Bateau s’arrêtant au pied du Château. En 1137, Aliénor d'Aquitaine épouse le roi de France, Louis VII. Royan fait partie intégrante du duché d’Aquitaine et passe sous le contrôle direct du roi de France. Mais en 1152, Aliénor divorce et épouse Henri Plantagenêt qui devient roi d’ Angleterre en 1154. Royan passe alors sous contrôle anglais. Le roi d’Angleterre fait consolider les défenses du bourg. Il est alors protégé par de solides murailles et on construit un Donjon. Les différentes taxes payées par les navires depuis le XI e siècle sont codifiées par les seigneurs de Royan. Code dont on trouve une trace datée de 1232 sous le nom de Coutume de Royan. Le 20 mai 1242, Henri III, roi d’Angleterre, débarque à Royan avec 300 chevaliers. Il est en guerre contre Louis IX (saint Louis). Battus à Taillebourg, les Anglais conservent, par le traité de Paris, le contrôle du sud de la Saintonge, dont Royan. En 1355, pendant la Guerre de Cent Ans, le Prince Noir, héritier du trône d’Angleterre, occupe la Saintonge. Il renforce les défenses de Royan qui devient un gros bourg administré par douze échevins et douze conseillers. À la fin de la guerre de Cent Ans, en 1451, la région de Royan est définitivement française, mais en ruines. La RenaissanceEn 1458, Marie de Valois ( 1444- 1473), fille aînée illégitime de Charles VII et d’ Agnès Sorel épouse Olivier de Coëtivy, comte de Taillebourg. Elle apporte en dot 12 000 écus, et les châtellenies de Royan et de Mornac. En 1501 Charles de la Trémoille par son mariage avec Louise de Coëtivy, devient baron de Royan. Au XVI e siècle, les guerres de religion font rage, et presque tous les grands capitaines de l’époque comme Henri de Navarre, le futur Henri IV, et le sire de Brantôme (qui deviendra prieur de Saint-Pierre-de-Royan) font la guerre sous les murs de la Citadelle. En 1592, Henri IV érige la ville en marquisat au bénéfice de Gilbert de la Trémoille. Au début du XVII e siècle, le duc d’Épernon estime que « c’est une des meilleures places pour sa grandeur qui fut en France ». Depuis l’édit de Nantes, Royan est une place forte protestante sous Henri III. La cité fortifiée subit un siège en 1622 dirigé par Louis XIII. La garnison se rend. Mais c’est Richelieu qui, en 1631, fait raser les remparts et les maisons du bourg. La ville devient alors un petit port de pêche et une station de pilotes. Après la révocation de l'édit de Nantes la majeure partie de la population émigra, surtout en Hollande et les persécutions continuèrent jusque sous Louis XV. Après que la tempête de 1735 ait emporté le remblai de son havre la navigation ne fut pas rétablie avant le XIXe siècle. La RévolutionAlors qu'en décembre 1789, l'Assemblée Nationale vote la division de la France en départements, en lieu et place des anciennes provinces, on crée le département de la Charente-Inférieure dont Royan devient un Chef-lieu de canton dès février 1790. Au même moment, on élit un conseil municipal, présidé par le protestant Daniel Renaud. L'année suivante, Daniel Renaud est élu maire de la commune. Le 12 juillet 1790, l'Assemblée Nationale vote la Constitution civile du clergé, ce qui ne se fit pas sans troubles. Dans le canton de Royan, les prêtres des paroisses de Royan, de Vaux et de Saint-Sulpice refusent de prêter le serment constitutionnel et deviennent de fait des prêtres réfractaires. Dans tout le pays, on saisit les propriétés de l'église, et à Royan, le couvent des Récollets, situé dans le Faubourg de la ville est vendu comme Bien national. Avec la crise économique, à Royan comme ailleurs, le mécontentement gronde. Pour y répondre, on crée un peu partout des clubs, on célèbre des fêtes patriotiques. Le 14 juillet 1790 a lieu la fête de la fédération, et une cérémonie est organisée dans l'église Saint-Pierre, à l'occasion de laquelle on prête le « Serment fédératif ». Au mois de mai 1791, le club des « amis de la constitution » est ouvert à Royan. De manière générale néanmoins, la Terreur est à peine sensible, et peu de notables sont inquiétés. L'Empire et les débuts des bains de merRoyan devient un centre de convalescence pour les soldats de la Grande Armée. Des auberges s’ouvrent. Les habitants prennent l’habitude de louer des chambres aux soldats. Aucune rue ne longe la plage, la mer s'insinuant partout, il faut se protéger des vagues de tempêtes, presque chaque maison en face de la plage possède un Jardin avec un épais muret. Le port est à sec à marée basse. Une petite digue est construite en 1810. Vers 1816, les bains de mer se développent, importés d'Angleterre par les derniers émigrés. Royan, grâce à ses plages et son Climat, séduit les premiers estivants. Habituellement ville d’accueil, elle reçoit des vacanciers en majorité bordelais. En 1819, avec le bateau à vapeur La Garonne, mais surtout à partir de 1821 avec le Gironde et L'Hirondelle, les premiers bateaux à vapeur à roues à aubes font un service régulier Bordeaux-Pauillac-Royan en été. Ces bateaux n'accostent pas à Royan même, mais aux falaises de Foncillon qu'on appelle la Plataine. Le transbordement des voyageurs se fait à l'aide de barques. Le pavage des rues commence en 1816 et n'est achevé qu'en 1826. En juillet 1819, le maire Raymond Labarthe signe la première ordonnance réglementant les bains de mer, qui interdit de se baigner nu dans les plages avoisinant les maisons et qui réserve la plage de Foncillon aux femmes. On aménage les plages. En 1820, il est interdit de « laver les cochons, les chevaux et autres bestiaux à la mer au moment où l’on prend les bains ». En 1836, on taille un escalier à même le roc pour faciliter l'appontage des bateaux. Vers 1845, l'ingénieur Botton fait envelopper la falaise de Foncillon à l'intérieur du port. En 1847, l’ingénieur Lessore construit l’ébauche du premier casino. Sous le Second Empire, la ville connaît un grand essor. En 1854, on installe les premiers éclairages publics. Entre 1850 et 1870, le nombre d’estivants passe de 9 000 à 17 000, la population de 3 329 à 4 500 habitants. Royan devient une grande station balnéaire régionale. Commerces, casino réputé, grands cafés la modernisent. Le 28 août 1875, le premier train venant de Paris arrive à Royan, ce qui donne une tout autre dimension à la station. En vingt ans, de 1875 à 1895, la ville devient une des stations balnéaires les plus luxueuses de la côte océane. Le « Tout-Paris » s’y donne rendez-vous et sa renommée dépasse largement les frontières françaises. À partir de 1885, de nouveaux lotissements au Parc et à Pontaillac se couvrent de somptueuses villas. Un nouveau casino est inauguré en 1885. Il domine la plage de Foncillon et est l’oeuvre de l’architecte bordelais Alfred Duprat. En 1895, on demande à l’architecte parisien Gaston Redon de construire, en bordure de la plage de la Grande Conche, un autre casino. Il lui est conseillé de « laisser libre cours à son imagination et de ne lésiner ni sur l’espace, ni sur les proportions ». En août 1895, le plus grand casino de France est inauguré. Les années follesAprès la guerre de 1914-1918, l’activité balnéaire reprend. En 1922, la municipalité obtient le classement de la ville comme « station climatique d’été ». En 1939, Royan compte plus de 12 000 habitants et reçoit près de 200 000 touristes. La Seconde Guerre mondiale et la reconstructionAprès l’armistice de 1940, Royan se trouve en zone occupée et intégrée aux défenses du « mur de l’Atlantique ». Mais entre 1943 et 1944, la cité est aussi renforcée pour prévenir une attaque terrestre. Pendant l’été 1944, se constitue la « poche de Royan » qui contient environ 5 000 soldats allemands. Le 12 septembre 1944 la prise de Rochefort enferme les Allemands et permet de commencer le siège de la ville. Malgré les ordres d'évacuations, environ 2 000 habitants y demeurent. Le 5 janvier 1945 vers 4 h du matin, par -5°C, 354 bombardiers de la USAF depuis une hauteur de 2 500 mètres d'altitude, déversent plus de 2 173 tonnes de bombes sur le centre-ville. Le bombardement se déroule en deux vagues, la première commença à 4 h 10 et dura 20 minutes, la seconde à 5 h 20 et dura 30 minutes. Le coeur de la ville, de la gare à Foncillon, est détruit, le port inutilisable, les plages déchiquetées, les casinos en ruines. Tout ce qui a fait le renom de la station balnéaire n’existe plus. 85 % du centre-ville disparait, 442 Royannais et 35 Allemands trouveront la mort. On dénombrera environs un millier de blessés. Sept avions alliés seront perdus pendant le raid. Les Samedi 14 et Dimanche 15 Avril 1945, c'est au tour de l'USAAF de bombarder la ville alors que la guerre est pratiquement gagnée. Respectivement 1133 puis 1275 quadrimoteurs américains déversent un total de 6173.8 tonnes de bombes. L'historien Howard Zinn raconte dans le documentaire Howard Zinn : You Can’t Be Neutral On a Moving Train, (États-Unis, 2004) comment il a, comme américain, aidé à bombarder cette ville où apparemment a été utilisé pour la première fois en Europe du Napalm. Après la guerre, les destructions sont telles que Royan sert, avec d’autres villes, de laboratoire de recherche sur l’urbanisme. En août 1947, c'est le projet d’aménagement de l’urbaniste Claude Ferret qui est accepté. L’architecture de la reconstruction se veut révolutionnaire. Esthétisme moderne, influencé par le courant tropical, illustré au Brésil par Oscar Niemeyer. L’emploi de structures en Béton armé, permet de dégager de nouveaux volumes d’habitation ouverts à l’air et à la lumière. Les grandes lignes droites dominent, des volumes cubiques adoucis par des surfaces ou des lignes courbes. Tout privilégie un dégagement vers la mer alors que vers l’intérieur, la perspective est fermée par le marché. Les travaux durent une dizaine d’années. Au début des années 1960, la reconstruction est presque terminée. La ville renaît de ses cendres, plus ordonnée, plus rigoureuse, surtout plus fonctionnelle tout en étant d’une esthétique révolutionnaire pour l'époque. Aujourd'hui La ville dispose d’un potentiel d’hébergement important, d’un port de plaisance de près de 1 100 places, d’écoles de voile. La ville expérimente depuis début 2006 un service d’autobus avec arrêt à la demande (le Réseau très royannais), qui n’est pas sans rappeler le défunt projet Praxitèle. Héraldique | Coupé. Au premier, parti a) fascé d'or et de sable de six pièces qui est Coëtivy, et b) d'or au chevron de gueules accompagné de trois aiglettes d'azur, becquées et membrées de gueules qui est La Trémoïlle. Au deuxième, d'azur au galion d'or équipé et gréé du même, voguant sur une mer d'argent, mouvant de la pointe. |
AdministrationMunicipalitéListe des derniers maires | Période | Identité | Parti | Qualité |
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2008 | - | Didier Quentin | UMP | Député | 2006 | 2008 | Henri Le Gueut | UMP | Vice-Président de l’Agglomération Royan Atlantique | 1989 | 2006 | Philippe Most | UMP | Vice-Président du Conseil Régional Poitou-Charentes | 1983 | 1989 | Jean-Noël de Lipkowski | RPR | Député de Charente-Maritime (1978-1997) | Suite de la liste des maires (De 1790 à 1983) | CantonsLa ville est divisée en deux cantons, Royan-Est et Royan-Ouest, regroupant huit communes : Saint-Palais-sur-Mer, Vaux sur Mer, Royan, Breuillet, Mornac-sur-Seudre, Saint Sulpice de Royan et Saint Georges de Didonne. IntercommunalitéRoyan fait partie, comme 30 autres communes du pourtour royannais, de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique. Budget et fiscalitéUrbanismeJumelage et coopération Gosport (Angleterre) Balingen (Allemagne) Naupli (Grèce) Annapolis Royal (Nouvelle-Écosse) Démographie ÉconomieL'Économie de la commune est essentiellement tournée vers les activités touristiques estivales. La commune possède un tissu économique totalisant 1186 Entreprises, 652 Commerces et 413 Prestataires de Services. Elle abrite la Zone commerciale Royan 2, où sont regroupées plusieurs enseignes importantes ainsi qu'un centre commercial. Elle est le siège d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Rochefort et de Saintonge. Culture et patrimoineCultureLe musée de Royan est installé dans le quartier de Pontaillac depuis 2004. Il présente l'histoire de la ville depuis l’Antiquité jusqu'à la seconde guerre mondiale et l’architecture des années 1950. GastronomieLes produits locaux sont :- Les produits de la mer : les huîtres de Marennes-Oléron, les moules de Bouchot, la sardine de Royan, les langoustines, le Maigre (poisson), le bar de ligne, le céteau (petite Sole).
- Les produits de la terre : le melon charentais, les asperges du Blayais, l'aillet, et même les kiwis.
- Les produits de la vigne : vin de pays charentais, Pineau des Charentes, Cognac.
Les spécialités culinaires de la région sont principalement : - L'éclade de Moule
- La mouclade (moules préparées à la crème et au vin blanc)
- Les cailles au Pineau
- La chaudrée (soupe de Poisson au beurre et au vin blanc)
- Les cagouilles (escargots)
- Les piballes (alevins d'Anguille pêchés dans la Gironde)
- La Galette charentaise
- Les merveilles (beignets)
- Des vins de terroir d'excellente qualité sont produits à proximité, quant aux vins du Médoc, juste en face de l'estuaire, ils sont de réputation mondiale (Vins de Bordeaux).
Patrimoine civilLe marché central Construit en 1955 par les architectes L. Simon et A. Morisseau et l'ingénieur René Sarger. C’est une coque ronde en voile de béton de huit centimètres d’épaisseur. Elle repose sur treize points d’appui périphériques sans aucun pilier intérieur. Il est d'un diamètre de 52,40 mètres, sa hauteur au centre est de 10,50 mètres. Il servit de modèle pour la conception du marché de Nanterre et du CNIT de La Défense près de Paris. Il fut restauré en 2003. Le quartier l'environnant n'avait pas bougé depuis les années 1950, il est en cours de rénovation jusqu'en mai 2006. Le Palais des congrès Construit en 1957 par l’architecte bordelais Claude Ferret. D'une géométrie cubique adoucie par le mouvement oblique d’escaliers extérieurs et par la subtile imbrication de parois convexes internes. Largement ouvert sur l’estuaire de la Gironde par une paroi toute en verre, il fut agrandi ultérieurement sur les jardins, sous la forme d’un cube transparent. Le Front de merLe Château de MonsSuccédant à une maison noble appartenant au XV ème siècle au prieur de Saint-Pierre de Royan, puis plus tard à Pierre Dugua de Mons qui le vendit en 1599 pour financer ses expéditions, l'actuel château fut entièrement reconstruit à partir de 1737 pour la famille Vallet de Salignac, établie à Marennes et qui s'était enrichie dans le commerce du sel et des eaux de vie. L'édifice, oeuvre de l'entrepreneur Pierre Caumont, a été réalisé en double profondeur, et ouvre au sud sur une large terrasse donnant sur les jardins. Gravement endommagé par les bombardements alliés du 5 janvier 1945, il est restauré au moment de la reconstruction de la ville, et sert actuellement à des activités culturelles. PontaillacLe quartier de Pontaillac doit sa naissance au fait qu'en 1850, Jean Lacaze, entrepreneur de Bordeaux, avait remarqué que la plage recevait de plein fouet la lame du large. Dans le but de spéculer, il y fit des analyses d'eau, et demanda concession des tannes de Pontaillac à la préfecture de La Rochelle. Cependant, les analyses furent réalisées par son ami M. Cheylack et celui-ci le devança. Jean Lacaze dut partager les concessions avec 8 autres propriétaires, après négociations et jugement, il finit par posséder les dunes en 1855. En mars 1856 fut posé la première pierre de la villa Jean-Lacaze, devenue aujourd'hui hôtel de l'Europe, puis le grand hôtel de Pontaillac et la chapelle privée des Dames-de-l'Assomption. L'église Notre-Dame-des-Anges fut érigée en 1891. Les voies furent créées assez large pour permettre au vent d'aérer la forêt. Cependant, le maire de l'époque, le comte de la Grandière, voyait en Pontaillac une rivale. La création de voie directe vers Royan fut difficile. Jusqu'en 1862, le boulevard de Cordouan était l'unique desserte de la ville, et il fallut vingt ans pour obtenir l'accord de la création de l'avenue de Paris par le maire de Royan Frédéric Garnier. On crut bon également de donner aux rues le nom des villes d'où venaient les nombreux touristes. Le casino de Royan et les montagnes russes de Pontaillac étaient les deux grandes attractions de cette époque. Le 4 avril 1984 fut signée une convention qui mit fin à la concurrence entre Royan et Pontaillac. Architecture balnéaireDans les quartiers du Parc et de Pontaillac, il existe encore de nombreuses villas balnéaires construites entre 1890 et 1930. Le boulevard Garnier, qui longe la plage de la Grande-Conche, compte de nombreux exemples de ce type d'édifices souvent très originaux. Parmi ceux-ci, notons la villa "Les campaniles", au n°68, datant de la fin du XIX ème siècle. Cette villa, encadrée par deux tours de style néo-baroque, s'inspire largement de l'ancien Casino de Foncillon, hélas détruit durant les bombardements du 5 janvier 1945. Au n°100, la villa "Aigue-marine", datant de l'année 1910, s'inspire quant à elle de l'architecture castrale, notamment par sa tour d'angle évoquant un Donjon. Construite pour Léon Lehmann, l'un des fondateurs des "Nouvelles galeries", elle présente un registre faisant largement référence au Classicisme français. Dans un autre style architectural, au n°70, la villa "ombre-blanche", datant de 1958 et construite en pierre et béton armé, s'inspire du Cubisme. Un peu en retrait du boulevard Garnier, dans le quartier du Parc, la villa "Kosiki", construite en 1886, est l'oeuvre de l'architecte Eugène Gervais. Les conquêtes coloniales et la découverte de l'art de l'extrême-orient inspirèrent à l'architecte des formes singulières, comme les toits rappelant des pagodes ou les descentes d'eau terminées par des têtes de dragons. La ville de Royan compte de nombreux autres exemples d'architecture balnéaire, mélangeant tous les styles architecturaux, depuis les castels gothiques aux formes brutes de l'architecture contemporaines, en passant par des chalets plus conventionnels. Une maison industrialisée de l'architecte Jean Prouvé, construite en 1952, est toujours visible en bord de côte, à proximité du Palais des Congrès. Patrimoine religieuxL'église Saint-Pierre L'église Saint Pierre, dont la fondation remonte au XI ème siècle, est le plus ancien monument de la ville. Le Sanctuaire originel semble avoir été bien plus important que l'édifice actuel, et de nombreuses modifications ou destructions ont considérablement modifié son apparence au cours des siècles. Dès le XIII ème siècle, l' Abside romane a été remplacée par un chevet plat. Le bras sud du Transept, bâti sur une Crypte servant d'Ossuaire, conserve une absidiole rectangulaire, et sert de base à un clocher carré de style Roman, surhaussé en 1729 par l'ingénieur Barrelier de Bitry, afin de pouvoir servir d'Amer. En revanche, le bras nord du Transept a été considérablement modifié au XVI ème siècle, pour former une chapelle voûtée d'ogives qui contraste avec le reste de l'édifice. Durant les guerres de religion, une grande partie de la nef a été abattue, de même qu'un Cloître et une partie des bâtiments de l'ancien Prieuré, qui se trouvaient accolés au mur nord de l'église. La nef actuelle ne forme désormais plus qu'une seule Travée. Le bombardement de 1945 a gravement endommagé le bâtiment, qui a alors perdu une partie de ses voûtes, mais une campagne de restauration menée au moment de la reconstruction de la ville a permis de préserver l'essentiel de l'église. La façade, très sobre, date de cette époque. L'église est inscrite aux monuments historiques depuis 1928. L'église Notre-Dame Article détaillé : . Edifiée en à peine trois ans par les architectes Guillaume Gillet et Marc Hébrard, en collaboration avec les ingénieurs Bernard Lafaille, René Sarger et Ou Tseng, l'église Notre dame de Royan est considérée comme un des chefs d'oeuvre de l'architecture contemporaine. Après les bombardements du 5 janvier 1945 qui détruisirent l'ancienne église néo-gothique (localisée au niveau de l'actuelle Place Charles de Gaulle), il fut décidé de construire un édifice de plus grande taille et à l'architecture aussi ambitieuse que spectaculaire, inspiré par l'esthétique des grandes cathédrales gothiques. Achevée dès 1958, elle est entièrement construite en béton brut. DimensionsSes dimensions sont impressionnantes : une nef en ellipse de 45 mètres de long sur 22 mètres de large pouvant contenir environ 2000 personnes, flanquée d'un Déambulatoire et d'une Tribune située à trois mètres du sol. Cette Tribune est éclairée par des vitraux en forme de losange figurant le Chemin de croix. La structure du bâtiment est composée d'une alternance d'éléments en béton armé précontraints en V (système Lafaille, du nom de l'ingénieur Bernard Lafaille, qui mit au point le procédé) alternant avec d'immenses verrières couvrant 500 m2, oeuvres du maître verrier Henri Martin-Granel. La toiture, en « selle de cheval » a une épaisseur de seulement 8 centimètres, ce qui représente une prouesse pour l'époque. A l'intérieur de l'édifice, les voûtes paraboliques atteignent 36 mètres aux extrémités, et 28 mètres au centre. Le Choeur est éclairé par un magnifique vitrail composé d'un triangle de verres colorés à dominante bleue et rose, représentant la Vierge de l'Apocalypse écrasant le serpent du mal, une oeuvre du peintre Claude Idoux. On peut également voir à l'intérieur de l'église plusieurs oeuvres d'art, comme une statue de la Vierge en bronze, une statue moderniste représentant Jeanne d'arc, ainsi qu'une représentation de Notre-Dame de Royan. Les grandes orgues L’Orgue, suspendu à la façade ouest, a été monté en 1964. Il est considéré par les organistes et les mélomanes comme un instrument exceptionnel. C’est le premier "grand seize pieds" en étain martelé construit depuis le 18ème siècle. Il est l'oeuvre de Robert Boisseau. Cet instrument est désormais, tout comme l'église qui l'abrite, classé « Monument historique » depuis 1988. Son titulaire est depuis 1966 l'organiste, chef de choeur et compositeur Jacques Dussouil. Le clocherLe Clocher, haut de 60 mètres, est surmonté par une croix de six mètres. Il se dresse au dessus d'une Esplanade formant Parvis, où se trouve un Autel destiné à des célébrations religieuses en plein air. Il renferme trois Bourdons nommés Fa, Sol, La. Mis en oeuvre rapidement dans un souci d'économie, le béton s'est trop vite dégradé. Le Clocher et son Beffroi ont été restaurés de 1994 à 1996. La réparation des vitraux a été terminée en 1999. Depuis 1996, le Déambulatoire de l'église abrite le Tombeau de son principal architecte, Guillaume Gillet, qui considérait l'édifice comme son chef-d'oeuvre. L'église Notre-Dame-des-AngesSituée dans le quartier résidentiel de Pontaillac, cette église de style néo-gothique, dont la première pierre fut posée en 1891, est l'oeuvre de l'architecte Eustase Rullier. Cet édifice se distingue par une façade en pierre de taille divisée en trois registres verticaux et deux registres horizontaux. Une rosace surmonte le portail. La nef, de forme rectangulaire, forme sept travées , voûtées en lambris. Elle se termine par un choeur orné de fresques exécutées en 1897 par le peintre bordelais L.Millet. Le temple protestantConstruit dans la rue d'Aunis de 1953 à 1957 par les architectes Marc Hébrard, René Baraton et Jean Bauhain, il succède à un autre édifice, détruit durant les bombardements du 5 janvier 1945. Entre 1945 à 1957, la communauté protestante de Royan se servait d'un temple provisoire en bois, offert par l'Église réformée de Lausanne. Ce temple fut ensuite déplacé pour être installé à Ronce-les-Bains où il est utilisé l'été. Il est situé auprès d'un cimetière paroissial protestant datant de 1773. Les éléments architecturaux s’ordonnent autour d’un parvis délimité par un portique d’où surgit un Campanile effilé. L'église Notre-Dame-de-l'Assomption La construction de cette église située en plein coeur du quartier résidentiel du Parc débuta en 1952 sous la direction de l'architecte Jean Bauhain. Cet édifice, non orienté, est bâti sur un plan rectangulaire, sans aucun pilier au milieu de la nef. La structure est soutenue par de grands contreforts intérieurs en béton armé, de forme semi-elliptique et intégrés aux parois. La nef est complétée par un Bas-côté formant cinq chapelles aux proportions inégales. Les vitraux de la nef, conçus en 1957 par le peintre expressionniste Maurice Rocher furent posés l'année suivante par le maître-verrier Jean Barillet. La façade, flanquée d'un clocher carré, retient surtout l'attention par son immense tympan en céramique représentant l’Assomption. Aux alentours» Équipements et servicesTransports urbainsLes transports urbains de la ville de Royan sont principalement composés de navettes de Bus desservant l'ensemble de la communauté d'agglomération. Auparavant gérés partiellement par la société Aunis & Saintonge, il seront totalement pris en charge à partir du mois de juillet 2008 par la société Keolis littoral. Depuis le 2 janvier 2006, la municipalité a également mis en service un réseau de minibus « Très Royannais », se voulant innovant de par leur caractère écologique. Ces navettes sont de type « hybride » (électrique et diesel) ou diesel, et tirent parti de leur petite taille pour circuler plus aisément au milieu d'une circulation parfois dense, mais leur petite taille, présentée comme un avantage, est souvent source de saturation du réseau, particulièrement en période estivale. Ces véhicules sont tous équipés de planchers bas et de rampes dépliante, afin de faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite. Le réseau se compose de trois lignes (A,B,et C), et il est possible, sur certaines parties de l'itinéraire, de monter ou descendre à la demande.- La ligne A, qui traverse l'essentiel du centre-ville, part du centre hospitalier Malakoff (station centre hospitalier) pour rejoindre le quartier de Jaffe et la clinique Pasteur, via les stations Pontaillac, Mairie, Foncillon, Port, Charles de Gaulle, CAREL, Jardins du monde ou communauté d'agglomération. (25 stations au total)
- La ligne B relie le Centre commercial Royan II à la place Charles de Gaulle, via les stations Marché central, Centre commercial La Perche ou Renaissance. (18 stations au total)
- La ligne C relie la commune de Saint-Georges-de-Didonne à la place Charles de Gaulle, via les stations Mairie de Saint Georges, Centre commercial Jean Jaurès, Le Parc, Lycée Cordouan, Piscine et Poste centrale. (21 stations au total)
Toutes les lignes transitent par la gare multimodale SNCF /Transports « Très Royannais »). La carte complète du réseau « Très Royannais »Établissements scolaires - Six écoles maternelles et six écoles primaires sont établies sur la commune :
- L'école Jules Ferry
- L'école Louis Bouchet
- L'école La Clairière
- L'école Maine-Geoffroy
- L'école de l'Yeuse
- L'école Sainte-Marie (établissement privé)
- L'agglomération comprend également trois collèges :
- Le collège Émile Zola
- Le collège Henry Dunant
- Le collège Sainte-Marie (établissement privé)
- Et deux lycées :
- Le lycée Cordouan (Enseignement général)
- Le lycée de l'Atlantique (Enseignement professionnel).
- La ville abrite également un établissement d'enseignement supérieur :
- Le Centre audivisuel de Royan pour l'étude des langues (CAREL) , qui est un centre pionnier dans l'enseignement des langues par les technologies audiovisuelles de pointe, ouvert en 1966.
- Il est fréquenté par des milliers d'étudiants issus de près de 80 pays, et se compose de 20 salles audiovisuelles insonorisées, de 4 laboratoires de langue, d'un Auditorium, d'une bibliothèque, d'un studio de télévision et d'un self-service pour les étudiants. Il prépare aux examens du DALF, DELF, TCF et TFI.
Sports Le principal stade de la ville est le stade d'honneur, situé à proximité de la gare, mais Royan compte de nombreux équipements sportifs, parmi lesquels une piscine, plusieurs gymnases, une salle omnisports, plusieurs courts de tennis, un fronton de Pelote basque, un terrain de rugby et un golf. Depuis le 14 avril 2000, le Royan Océan Club omnisports est devenu l'union Royan Océan Club omnisports, généralement abrégé en ROC. Elle regroupe 34 associations sportives qui ont leurs statuts propres et sont juridiquement et financièrement indépendantes. Les activités proposées sont les suivantes : aïkido, boxe, judo, natation, tennis, volley-Ball, VTT, athlétisme, basket, cyclisme, escrime, gymnastique, handisport, golf, karaté, handball, tir, haltérophilie, pelote basque, roller, plongée, Rugby, tir à l'arc et enfin, Football. Le club de Football de la ville se nomme le Royan-Vaux Atlantique Football Club, ou Royan-Vaux AFC. Un club de Surf est également implanté dans la commune, au niveau de la plage de Pontaillac, ainsi qu'un Hippodrome, à La Palmyre, sur la commune de Les Mathes. Espaces vertsSantéRoyan possède un centre hospitalier ( urgences, réanimation, cardiologie, médecine interne, longs séjours, maison de retraite, centre de dépistage anonyme, soins de jour ), ainsi qu'une Clinique privée. Un centre de Thalassothérapie est également implanté en bordure de mer. La plupart des spécialités médicales sont représentées. Vie localeCultesCulte Catholique, Protestant, Evangélique, Baptiste. MarchéLe principal Marché de Royan est le marché central, situé en centre-ville et accessible par le boulevard Aristide Briand ou l'avenue Daniel Hedde. Il est ouvert du mardi au dimanche de 7 heures à 13 heures, y compris les jours fériés. Durant la saison, il est ouvert sept jours sur sept. L'autre marché de la ville est situé dans le quartier du Parc, accessible depuis le centre ville par le boulevard Frédéric Garnier. Il est ouvert aux mêmes horaires. EnvironnementRoyan fait partie des villes et villages fleuris "quatre fleurs". depuis 1991. La ville a remporté le « Grand Prix National de Fleurissement » en 1997. Personnalités liées à la commune
- Né en 1658 à Genouillé près de Chatelard, dans la paroisse de Royan. Pasteur comme son père, il essaie sans succès d’organiser la résistance à Royan, à l’époque des Dragonnades. En 1685, il émigre vers l’Angleterre. En 1715, il achète une plantation en Virginie où il meurt en 1728.
- Né à Royan en 1863. Ingénieur et membre de l’Académie des sciences. Il a élaboré une théorie des turbomachines et est l'inventeur du premier ventilateur centrifuge de mine (1890), des turbines à vapeur multicellulaires à action, d'accumulateurs de vapeur en parallèle aux machines à vapeur intermittentes pour entraîner des turboalternateurs, turbopompes, ou turbocompresseurs, de compresseurs à fort taux de compression, des pompes à très forts débits, des turbocompresseurs entrainés par les gaz d'échappement des moteurs des avions utilisés dans l’aviation en 1917. En 1925, il parlait à son fils du prochain entraînement des avions par turbocompresseur (mis au point secrètement par son équipe en 1942). Il meurt à Neuilly-sur-Seine en 1930.
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Notes et références.. Pour approfondirBibliographie- Naissance d'une station balnéaire : Royan, par Yves Delmas
- Royan et ses environs par Victor Billaud, 1888
- Croix sur Royan - Samuel Besançon, Éd. Bonne Anse, co-éd. avec Le Croît vif, 382 pages, 2000
- Bombardement et libération de la poche de Royan - Marie-Anne Bouchet-Roy, Éd. Bonne Anse, co-éd. avec la Société des amis du musée de Royan, 70 pages, 2005
- Guide architectural Royan 50 - Antoine-Marie Préaut, Éd. Bonne Anse, 266 pages, 2006
- Histoire de la pelote basque à Royan - Jean Barbat, Éd. Bonne Anse, 50 pages, 2006
- Victor Billaud, le chantre de Royan - Monique Chartier, Éd. Bonne Anse, 164 pages, 2005
- Pontaillac, histoire d'une conche de Royan - Yves Delmas, Éd. Bonne Anse, 104 pages, 2003
- Souvenirs de Royan volume 1: Belle époque et Années folles - François Richet, Éd. Trier-Têtu, 110 pages, 2005
- Souvenirs de Royan volume 2: L'Occupation - François Richet, Éd. Trier-Têtu, 120 pages, 2005
- Royan, son passé, ses environs- J.R. Colle, Éd.du quartier latin, 1965
- Charente-Maritime (1940-1945) occupation, résistance, libération - par Henri Gayot
Articles connexesLiens externes |
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